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Hier soir, le Centre de crise National (NCCN) a été informé de menaces potentielles sur des écoles secondaires et préconisait "une vigilance accrue" dans ces établissements sur "tout le territoire". "Des mesures de prévention ont été prises", ajoutait hier le centre de crise dans un communiqué publié mercredi soir.
Seulement, ce jeudi, toutes les écoles du réseau d'enseignement Wallonie Bruxelles-Enseignement (WBE, ex-Communauté française) ont ouvert leurs portes ce jeudi matin, à l'exception de l'athénée de Jodoigne (Brabant wallon) qui était fermé suite à une demande expresse formulée par les autorités communales et du Collège Saint-Hadelin de Visé.
La question demeure cependant : bien que la menace ait été jugée "pas crédible" par l'Ocam, d'où proviennent ces messages envoyés par mail ? "On vient d'apprendre qu'une enquête a été ouverte par le parquet de Charleroi, qui ne fait pas plus de commentaires", explique notre journaliste Fanny Linon.
Les auteurs de ces menaces risquent quand même des poursuites judiciaires. La peine encourue va de trois mois à deux ans d'emprisonnement. "Encore faut-il identifier les auteurs et voir quels seraient leurs liens avec l'Etat Islamique", poursuit notre journaliste. "Dans leurs messages, ils disent agir au nom de l'EI, mais selon nos confrères de Sudinfo, le message a été signé par un groupe obscur qui n'est pas connu des experts".
La piste russe est aussi évoquée dans ce dossier. Ces informations ne sont pour autant pas encore confirmées par le parquet.
