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Les révélations de Vincent Van Quickenborne font écho à la commission d'enquête parlementaire sur les abus sexuels au sein de l'église, approuvée la semaine dernière par la Chambre. Au niveau fédéral, la politique a donc décidé de prendre le phénéomène au sérieux. Mais quelles sont les missions de cette commission?
La commission d'enquête parlementaire sur les abus sexuels dans l'église se réunit tous les lundis et vendredis. Elle devra formuler ses recommandations et conclusions au 31 mars 2024.
1 Accompagner les victimes
C'est la première mission de cette commission d'enquête parlementaire sur les abus sexuels au sein de l'église, mise en place au 19 octobre 2023. "Il y a d'abord la prise en considération de ce qu'a vécu la victime et des indemnisations si elles sont possibles", indique Daniel Senesael (PS), député fédéral et vice-président de la commission.
2 Mesurer la responsabilité de l'église
Les 14 députés fédéraux qui composent cette commission sont également chargés d'évaluer la responsabilité de l'église dans ces abus. "Parce que l'église a également mis des processus en marche mais on ne connait pas les suivis qui ont pu être réservés par les membres du clergé qui ont pu être identifiés par certains comme des bourreaux de leurs victimes", poursuit Daniel Senesael.
3 Évaluer les résultats de la commission 2010-2011
L'un des objectifs de cette nouvelle commission est d'évaluer les recommandations formulées par la commission spéciale de 2010 et 2011. Il lui faudra aussi examiner l'enquête judiciaire menée sur les cas de violences sexuelles commises au sein de l'église. "D'innombrables témoignages ont été pris en considération à l'époque, pourquoi les victimes sont toujours dans l'attente du sort qui peut leur être réservé", note le vice-président de la commission. "C'est vraiment une interrogation essentielle."
