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Quatre représentants des syndicats et du patronat se sont retrouvés sur notre plateau pour débattre des grandes thématiques qui préoccupent les Belges, avec une question centrale : à quoi servent encore les syndicats en 2025 ? À la table des invités, il y avait notamment Thierry Bodson (président de la FGTB) qui a dénoncé un déséquilibre politique. Selon lui, « le gros problème, c’est le gouvernement qu’on a aujourd’hui ». Il dénonce un accord gouvernemental trop proche des positions patronales.
Défendre indépendants et conditions de travail
Pierre-Fédéric Nyst (UCM) a quant à lui insisté sur l’importance de la représentation des PME et indépendants : « Nous servons à cela, accompagner et représenter ». De son côté, Marie-Hélène Ska (CSC) a défendu le rôle syndical dans la modernisation du dialogue social : « On sert à quelque chose quand on peut mettre des thèmes à l’ordre du jour (…), quand on peut mettre des ingrédients du XXIᵉ siècle dans la concertation sociale ».
L’appel aux accords plutôt qu’aux grèves
Pour Pieter Timmermans (FEB), la légitimité des syndicats et du patronat repose sur leur capacité à conclure des compromis. « La concertation sociale est forte quand on est capable de signer des accords », a-t-il souligné, appelant à renouer avec l’esprit de consensus plutôt qu’avec la logique de confrontation.
