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Dans le cas de blessure importante, de malaise avant le vol ou de signes de maladie contagieuse, l’aéroport peut refuser l’embarquement d’un passager. Objectif, garantir la sécurité de tout le monde et vous êtes nombreux à accepter ce règlement. « C‘est logique », estime un voyageur à l’aéroport de Charleroi. « Je peux comprendre que dans certains cas on refuse, mais pas dans tous », dit un autre. « C’est quand même dangereux, si elle a fait un malaise et qu’elle en refait un en vol, c’est compliqué », ajoute une troisième.
En cas de problème, les pompiers sont appelés et donnent ensuite un avis médical. Chaque jour de cette période estivale, au moins un passager se voit refuser d’embarquer à bord d’un avion. Une situation qui peut parfois créer des tensions entre les voyageurs et le personnel.
« Si un passager insiste pour quand même voyager, dit qu’il est en bonne santé et qu’il veut absolument prendre l’avion, on peut faire appel à ce moment-là au commandant de bord, explique Nathalie Pierard, porte-parole de Brussels South Charleroi Airport. « Après discussion par exemple avec les pompiers, le commandant de bord peut décider ou non d’accepter le passager. Mais dans la pratique, la plupart du temps, le commandant de bord va suivre l’avis des pompiers », détaille la porte-parole.
L’un des cas les plus répandus concerne les enfants avec des signes de varicelle. Pour être certain d’embarquer, il faut alors se munir d’un certificat attestant la non-contagion de l’enfant. « Dans le cas de la varicelle, on sait que lorsque toutes les vésicules ont éclaté et qu’elles sont sèches, le patient n’est plus contagieux, indique François Felgueroso-Bueno, médecin généraliste. Et donc le certificat est rédigé en ce sens ». Pour les femmes enceintes également, il est recommandé de passer chez un médecin avant de voyager en avion.
« Le mieux, lorsqu’on est en fin de grossesse, c’est de se munir d’un certificat qui stipule le terme de la grossesse parce que certains pays n’acceptent pas le voyage endéans une certaine période avant l’accouchement », met en garde François Felgueroso-Bueno.
En cas de vol refusé, il faut alors s’adresser à la compagnie aérienne qui propose souvent de postposer le voyage sans frais supplémentaires. « Dans le cas d’un enfant qui ne peut pas voyager, évidemment on ne va pas simplement interdire à l’enfant de voyager. Généralement les parents vont suivre et à ce moment-là toute la famille peut replanifier le voyage », explique Nathalie Pierard. Si vous avez un groupe plus important comme par exemple un groupe de scouts qui a un membre qui ne peut pas voyager, en général c’est simplement ce membre-là qui va pouvoir peut-être rejoindre le groupe dans les jours à venir ».
Chaque jour, 35 000 personnes environ transitent par l’aéroport de Charleroi.
