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Boucler sa ceinture de sécurité, un réflexe qui reste pour beaucoup d’adolescents : « En cas d’accident, c’est un peu elle qui pourra te sauver ta vie. Les accidents, c’est trop dangereux. Si on n’a pas la ceinture, on meurt », explique-t-on du côté des jeunes.
Pourtant, près de 4 jeunes sur 10, âgés entre 15 et 19 ans, ne mettent pas leur ceinture de sécurité. « Maintenant, je le fais, mais avant, je ne le faisais pas tout le temps. Ça dépend du conducteur. Si j’ai confiance en lui, alors je n’en mets pas », pouvait-on entendre, a contrario.
Le port de la ceinture de sécurité à l’arrière des voitures est pourtant obligatoire depuis 1991 et la plupart des parents veillent au respect de cette règle. « On n’est pas à l’abri d’un oubli, mais avec une voiture moderne, il y a des témoins qui nous disent s’il y a une ceinture qui n’est pas ou mal attachée », note un parent attentif.
Les parents sont d’ailleurs le premier exemple : leur comportement influence celui des jeunes. « Par exemple, le fait d’utiliser son GSM lorsqu’on conduit ou de conduire alors qu’on est sorti, qu’on a fait une petite sortie, qu’on a pris de l’alcool ou ne pas limiter, ne pas respecter les limitations de vitesse a bien entendu un impact sur les enfants », note Shirley Delannoy, porte-parole chez VIAS.
En 2024, 10 % d’adolescents ont été blessés ou tués sur la route et le port de la ceinture de sécurité réduit de moitié le risque d’accident. « Si vous n’êtes pas attaché, vous devenez un danger pour vous-même. Tout d’abord parce que vous allez heurter le siège et potentiellement le pare-brise à l’avant. Mais en plus de ça, vous devenez un danger pour celui qui est assis devant vous parce que vous devenez justement ce projectile », note Shirley Delannoy.
On estime à 200 le nombre de vies sauvées chaque année en Wallonie grâce au port de la ceinture de sécurité.


















