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L’enseigne de bricolage que nous avons visité à Bruxelles emploie 60 personnes dans 7 magasins. Ici, pas de licenciement en vue, pas d’embauche non plus. Le patron souhaite ouvrir une 8ème adresse mais ce ne sera pas pour tout de suite : le chiffre d’affaires a augmenté de 2 %, pas assez pour investir.
Le secteur de la construction à Bruxelles tourne au ralenti : « Il y avait prévu un certain nombre de budgets, je pense de mémoire, que c’était 8 millions pour les travaux d’infrastructures, les réparations des routes. L’année passée, 8 millions sont devenus 4 millions et pour cette année-ci, sont prévus 2 millions », indique Philippe Beauthier, administrateur-délégué de CIPAC.
On espère que ce soit juste des mesures de précaution
Dans tous les secteurs et dans tout le pays, des PME craignent de devoir licencier. Bruxelles est la région la plus concernée. Une PME sur 4 pourrait y licencier d’ici le mois de mars. C’est le chiffre le plus élevé depuis 8 ans. Une sur trois prévoit d’embaucher, c’est une légère reprise. Ce cabinet de ressources humaines n’exclut pas une crise de l’emploi. « On espère que ce soit juste des mesures de précaution plutôt qu’un fait réel qui va arriver», lance Delphine Pitance, directrice PME Hainaut pour SD Worx.
Mais les économistes tiennent à rassurer. Le marché de l’emploi chez nous reste dynamique. Chaque jour, environ 500 emplois sont supprimés mais aussi créés ou remplacés. Dans le pays, près de 40.000 emplois supplémentaires ont été créés cette année.















