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Il y a une dizaine de jours, Christine a été surprise par deux American Staff alors qu’elle baladait son chien avec sa fille dans les rues de Berloz. Elle témoigne : « On était sur le trottoir, ma fille s’est retournée pour me dire quelque chose et là elle m’a crié maman attention. J’ai à peine eu le temps de me retourner, qu’il y avait les deux American Staff qui étaient déjà là. Ils sont arrivés sans aboyer, sans rien. »
Les deux chiens sont parvenus à s’échapper d’une maison voisine avant de s’en prendre violemment à Rubi. « Il l’a d’abord fait voler dans tous les sens et puis ça a été un acharnement, ça a vraiment été de la barbarie. Je suis restée impuissante, ma fille aussi puisque le chien était vraiment agressif », raconte Christine, encore sous le coup de l’émotion.
Des soins coûteux
Le cocker de cinq ans a été hospitalisé pendant trois jours dans une clinique vétérinaire, ce qui n’est pas sans conséquence pour Christine, notamment sur le plan financier : « On n’est pas loin d’une trentaine de morsures. Rien que la prise en charge pour les trois jours d’hospitalisation de Rubi, nous en sommes à plus de 1.000 euros. Vont s’ajouter les prochains examens qu’elle va devoir subir, et voire peut-être des opérations. »
Les règles communales sont pourtant claires, tous les chiens doivent porter une laisse dans l’espace public. Les American Staff font partie des races qui doivent être équipées d’une muselière. S’ils parviennent à s’échapper, c’est l’entière responsabilité du propriétaire.
Que se passe-t-il en cas de flagrant délit ?
« Si ça arrive plusieurs fois, il va y avoir une médiation avec le propriétaire du chien concerné pour qu’il fasse le nécessaire pour renforcer sa clôture par exemple. En tout cas, faire le maximum pour que son chien ne s’échappe pas », affirme Christophe Ben Moussa (PS), échevin de la commune de Berloz.
Si le chien est pris en flagrant délit pendant qu’il commet l’agression, la commune peut faire intervenir à la police et appeler la SPA. Les propriétaires des animaux agressés ont également la possibilité de saisir la justice de paix.
