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En Wallonie, les feux d’artifice sont soumis à des règles strictes, tant pour la vente que pour l’utilisation. Si Justin en est conscient, ça ne l’empêche pas d’en acheter. « L’objectif, c’est de faire plaisir aux autres et on fera très attention évidemment », assure-t-il.
Seuls des artificiers agréés peuvent vendre des feux d’artifice à des personnes âgées d’au moins 16 ans et sous certaines conditions. « On peut vendre un kilo de masse active par personne. En général, nos kits sont faits en fonction de ne pas dépasser évidemment et donc tout ça a été contrôlé déjà au préalable », indique Sarah Maene, gérante d’un magasin de déguisement et de fête.
Les choses dangereuses en général se retrouvent en ligne
Seuls les artifices les moins puissants sont autorisés aux particuliers. La vente sur les marchés, les foires ou les brocantes est interdite et la prudence est aussi de mise pour les achats sur Internet. « Il n’y a pas de conseils, il n’y a pas de réglementations fermes. On vend un peu de tout et n’importe quoi. Et les choses dangereuses en général se retrouvent en ligne », prévient la gérante.
Il y a également la question cruciale de l’utilisation. En Wallonie, les autorités communales encadrent de plus en plus l’utilisation des feux d’artifice sur leur territoire, en collaboration avec les zones de police. Certaines les autorisent, d’autres les permettent uniquement avec l’accord préalable du bourgmestre et la majorité les interdit totalement. Il est donc indispensable de se renseigner auprès de sa commune avant toute utilisation.
En cas de non-respect des règles, des amendes administratives sont possibles jusqu’à 500 euros.















