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La valeur maximale des chèques-repas augmentera... mais y aurez-vous vraiment droit?

Par Belga
La mesure était attendue, elle est désormais officielle : dès le 1er janvier 2026, les chèques-repas pourront augmenter de 2 euros sur leur valeur maximale. Toutefois, cela reste du ressort de votre employeur.

La valeur maximale des chèques-repas augmentera de 2 euros à partir du 1er janvier 2026. Le conseil des ministres a trouvé un accord de principe à ce sujet, a annoncé vendredi le ministre de l’Economie David Clarinval (MR).

L’accord de gouvernement prévoyait que la contribution maximale pour les chèques-repas soit relevée deux fois de 2 euros au cours de la législature actuelle. En principe, syndicats et employeurs devaient conclure un accord dans le cadre des négociations sur le pouvoir d’achat, mais celles-ci ont échoué début juin. La décision a donc dû être prise au sein du gouvernement.

C’est désormais chose faite, annonce Clarinval. La valeur maximale des chèques-repas passera donc de 8 à 10 euros dès le 1er janvier 2026. Dans le même temps, la déduction fiscale pour les employeurs passera de 2 à 4 euros par chèque, « afin de maintenir un équilibre entre pouvoir d’achat et compétitivité », précise le vice-Premier ministre MR.

Le parti de la majorité Vooruit souhaitait en réalité appliquer cette première augmentation dès ce printemps et avait déposé une proposition de loi en ce sens. Mais ce calendrier s’est avéré irréalisable.

Nuance

La FGTB et la CGSLB se réjouissent de l’accord de principe annoncé par le gouvernement fédéral autour d’une hausse de deux euros de la valeur des chèques-repas. Les deux syndicats rappellent toutefois que cette augmentation n’est pas encore automatique pour l’ensemble des travailleurs.

Le secrétaire général de la FGTB, Bert Engelaar, signale que l’accord politique n’est pas encore synonyme d’augmentation automatique. « Des négociations doivent encore avoir lieu avec les employeurs au niveau sectoriel ou des entreprises. De plus, cette augmentation ne concerne évidemment que les salariés qui bénéficient déjà de chèques-repas. »

« Il appartient désormais aux secteurs et aux entreprises de négocier des accords concrets pour que les travailleurs puissent effectivement bénéficier de cette hausse », abonde la CGSLB par voie de communiqué. La FGTB se dit tout de même satisfaite de cette décision.

« Au sein du groupe des 10 (réunissant représentants des syndicats, des indépendants et des employeurs, NDLR), les représentants des employeurs ont tenté de repousser l’augmentation à plus tard. Pour eux, la nouvelle réglementation ne devrait entrer en vigueur qu’après 2026, mais cela n’était pas envisageable pour nous », a expliqué Bert Engelaar. Il ajoute que cette décision pourrait servir de levier lors de futures négociations pour les travailleurs.

La CGSLB, pour sa part, appelle le gouvernement fédéral à poursuivre le travail sur cette question des chèques-repas. « Il est important de convenir rapidement d’un calendrier clair concernant la deuxième augmentation, comme le prévoit l’accord de gouvernement. »

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