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Écoles: le masque redevient obligatoire pour tout le monde dans le secondaire

Les règles de port du masque changent dans les écoles dès ce lundi, que ce soit en Wallonie ou à Bruxelles.

Dans le secondaire, tous les membres du personnel et tous les élèves "doivent porter le masque à l'intérieur en toutes circonstances", précise la Fédération Wallonie-Bruxelles.

En primaire, le masque est obligatoire pour le personnel des établissements, mais pas pour les élèves.

En maternel, le masque est obligatoire uniquement lors des contacts entre adultes. En revanche, les élèves ne doivent pas le porter.

"Notez que le masque est obligatoire pour les parents qui entrent dans l’école, et ce peu importe le niveau d’enseignement", rappellent encore les autorités.

 Si on veut éviter dans un mois de fermer les écoles, il faut reprendre un peu plus sévèrement le port du masque

Nous avons interrogé un directeur d'école sur ces mesures dans le RTL INFO 19H. D'après Mathias Thyssen, la mesure risque d'être difficilement applicable. "Ce sera difficile à faire respecter, mais je pense qu'on n'a pas le choix. Clairement, c'est un retour en arrière sur le plan pédagogique. C'est une joie qui aura été de courte durée, mais les chiffres qu'on rencontre actuellement ne nous permettent pas de poursuivre de cette manière-là. Si on veut éviter dans un mois de fermer les écoles, il faut reprendre un peu plus sévèrement le port du masque", réagit le directeur du collège Sainte-Véronique à Liège.

Le directeur espère que la mesure permettra d'endiguer la propagation du coronavirus dans les écoles. "Parce que la mesure suivante, c'est soit des fermetures de classes, soit l'hybridation. Et l'hybridation a montré clairement ses limites l'année dernière. Il y a quand même eu, à la suite de fermetures de classes et d'autres mesures, des situations difficiles d'apprentissage, tant du côté des élèves que des enseignants. On le voit clairement maintenant. On est en train de gérer à la fois des soucis scolaires et des soucis psychologiques qu'on a rencontrés l'année dernière, suite à la fermeture des classes et à cette période d'hybridation", confie Mathias Thyssen.

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