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Alors que certains policiers soignent encore leurs blessures dues aux émeutes, d'autres sont en pleine identification des émeutiers. Selon notre journaliste Julien Modave, "ce n'est pas un travail facile". "Beaucoup d'entre eux portaient des masques, des casquettes. La police a tout de même réussi à identifier des centaines de visages. Encore faut-il pouvoir mettre des noms."
Sept mineurs viennent d'être placés en IPPJ, institut de protection de la jeunesse. "La police travaille beaucoup sur base d'images de caméras de surveillance, mais aussi sur base d'images envoyées par des témoins de ces émeutes qui ont répondu à l'appel lancé par la police. C'est un travail long avant que la justice ne passe par là." Notre journaliste rappelle enfin qu'en 2017, lors des émeutes dans le Carré, il a fallu attendre presque deux ans pour obtenir les premières condamnations devant la justice.
