Partager:
La qualité de l'air est-elle moins bonne dans la capitale par rapport aux années précédents ? Plusieurs facteurs rentrent en ligne de compte pour analyser ce phénomène.
Axel habite à Bruxelles. Ces dernières semaines, il a constaté un nombre important d'alertes pour une mauvaise qualité de l'air. Pourquoi sont-elles si nombreuses cette année ?
La réponse est simple : c'est lié à la météo. Ces dernières semaines, des pics ont été observés quand les conditions météos étaient défavorables à la dispersion des polluants. Quand le temps est calme, ensoleillé, avec peu ou pas de vent, les polluants ne sont pas dispersés comme il faudrait.
Les alertes sont plus nombreuses que les années précédentes, car pendant deux ans, la météo a été plus instable. Des courants d'origine maritime ont participé à évacuer les polluants dans l'air. Cette mauvaise qualité de l'air est due notamment au chauffage et au trafic automobile.
S'ajoutent à cela, les épandages agricoles qui ont eu lieu au début d'année, comme le fumier ou le lisier qui génèrent des émissions d'ammoniac. Lorsque les journées sont douces et ensoleillées, que les nuits sont les fraîches et que la dispersion est mauvaise, l'ammoniac issu des épandages va pouvoir se combiner aux oxydes d'azote issus notamment du transport routier pour former des particules dites "secondaires", explique Mohamed Nayt Taib, chargé de communication pour Bruxelles Environnement.
Selon lui, cette production de particules secondaires peut être très importante et conduire à des concentrations élevées de particules dans l'air.


















