Ils empochaient jusqu’à 1.000 euros par jour: la police arrête des voleurs… d’huile de friture

Aujourd'hui, on vole même de l’huile de friture. Des voleurs ont été arrêtés cette semaine selon SudPresse. Deux hommes qui allaient de restaurant en restaurant pour reprendre de manière illégale, des huile usagées..., ce qui visiblement était assez lucratif. Ils empochaient jusqu'à 1000 euros par jour.

Dans les cuisines, il s’agit d’un ingrédient courant. Changée deux fois par semaine pour les fritures, elle devient un déchet ou plutôt de l’énergie, qui est récupérée dans des bidons. Ces huiles ont une valeur : 90 euros pour un fût de 100 kg, 125 euros pour un fût de 130 kg. 

Achraf s’en est fait voler plusieurs ces deux dernières années. "Ils connaissent les lieux. Ils viennent à l’arrière du restaurant. Ils se servent et échangent les bidons. Nous avons deux types de bidons, un grand et un petit. Ils ont des bidons de tout format et ils vous échangent les bidons contre des vides. On ne s’en rend pas compte, et puis, ils prennent le contenu. Cela dure 3 minutes, c’est bien rodé", raconte ce restaurateur. 

Ces individus se faisaient passer pour des agents de la collecte officielle. La perte pour le restaurateur représente 150 à 200 euros par mois, car il existe des primes. Achraf ne les recevait plus. L’activité des voleurs était très lucrative (en moyenne 1000 euros par jour). 

"On m’a appris qu’on demande de l’argent à des restaurateurs pour cette récolte. On n’arrivait dans votre restaurant et si vous ne connaissez pas un peu l’énergie nouvelle, on va vous demander de l’argent pour reprendre votre huile, qui sera vendue doublement. Tout cet argent part malheureusement dans la poche de x", précise Achraf. 

Les deux voleurs arnaqueurs ont été appréhendés mardi. Le parquet de Charleroi analysé leur carnet d’adresses où figurent 150 restaurants, de potentielles victimes. Pour les infractions environnementales, ces individus risquent jusqu’à trois ans de prison et un million d’euros d’amende.