Accueil Actu

La Bourse de Paris termine en hausse et bat son record annuel

La Bourse de Paris a terminé vendredi en hausse (+0,67%), battant son record annuel, dans une séance dépourvue de développement géopolitique majeur, notamment du côté du Brexit, et animée par plusieurs résultats de sociétés.

L'indice CAC 40 a pris 37,82 points à 5.722,15 points, dans un volume d'échanges modéré de 3,17 milliards d'euros. La veille, il avait fini en hausse de 0,55%.

Il s'agit non seulement de son plus haut niveau en clôture cette année, mais aussi d'un sommet qui n'avait plus été atteint depuis décembre 2007.

La cote parisienne a ouvert en légère hausse et a longtemps oscillé autour de l'équilibre avant d'avancer nettement dans le vert, après l'ouverture des marchés américains qui progressaient légèrement dans les premiers échanges.

Malgré ce nouveau sommet, "il s'agit d'une séance assez terne et c'est l'influence américaine qui a donné un petit coup de fouet en fin de journée", estime Alexandre Baradez un analyste de IG France.

Le CAC 40 pourrait continuer de battre des records car "les marchés américains sont proches de leur plus haut historique. On attend un catalyseur qui pourrait entraîner dans leur sillage les marchés européens", ajoute M. Baradez à l'AFP.

Côté géopolitique, le Brexit est évidemment toujours au cœur des attentions à mesure que la date fatidique du 31 octobre de sortie du Royaume-Uni de l'UE approche. Les 27 pays de l'Union européenne décideront la semaine prochaine la durée du report du Brexit qu'ils sont prêts à accorder.

"Sur la question britannique, il faut toujours se méfier, mais le marché s'appuie sur le fait qu'on va éviter un Brexit dur le 31 octobre", relève M. Baradez.

Les investisseurs garderont également un œil sur la décision de la Fed mercredi, qui pourrait décider d'un éventuel abaissement de taux, le troisième cette année.

Côté indicateurs, les investisseurs ont notamment pris connaissance du moral des entrepreneurs allemands qui a stagné en octobre, selon le baromètre Ifo.

"Le marché interprète cela comme le début d'une stabilisation en Allemagne. Il voit le verre à moitié plein", explique Alexandre Baradez.

La séance a par ailleurs de nouveau été animée par une série de résultats de sociétés.

Côté valeurs, c'est Kering qui a tiré son épingle du jeu en terminant largement en tête du CAC 40 (+8,74% à 514 euros) porté par des ventes frôlant les 4 milliards d'euros au troisième trimestre.

De l'autre côté du classement, Capgemini fermait la marche (-5,10% à 101,50 euros) plombé par des objectifs de ventes annuelles moins ambitieux que prévu.

Michelin s'est apprécié de 6,03% à 107,30 euros, profitant de la confirmation de ses prévisions annuelles.

EDF a cédé 0,21% à 9,29 euros. Le groupe a annoncé vendredi avoir abaissé sa prévision de production d'électricité nucléaire en France pour l'année 2019, en raison notamment des prolongations d'arrêts de certaines centrales et de l'arrêt imprévu d'un réacteur à Flamanville (Manche).

  1. Euronext CAC40

À lire aussi

Sélectionné pour vous