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Les faiblesses de l'alternative soumise par Revolht ne sont "pas rédhibitoires"

(Belga) Le ministre wallon de l'Aménagement du territoire Willy Borsus (MR) n'a pas fermé la porte mardi à la mise en oeuvre de l'alternative présentée par l'association Revolht au projet de Boucle de Hainaut, malgré les critiques formulées par une experte canadienne sollicité par le ministre.

"Les éléments soulevés par Mme Bekolo ne sont pas rédhibitoires", a indiqué mardi le ministre en commission du Parlement wallon où il était interrogé par plusieurs députés. Devant le projet d'Elia de construire une ligne à haute tension aérienne en courant alternatif à travers la province, le collectif citoyen Revolht a déposé fin octobre une contre-proposition basée sur l'enfouissement d'une ligne à courant continu. Selon une experte canadienne en réseaux électriques, Mme Menelika Bekolo, consultée le mois dernier par M. Borsus, cette alternative ne serait toutefois guère réaliste à la fois pour des raisons techniques et de coûts. Face aux députés mardi, M. Borsus a assuré mardi que les conclusions de Mme Bekolo ne fermaient pas, pour lui, la porte à la contre-proposition de Revolht.  Avant de se forger son opinion définitive dans ce dossier, le ministre a annoncé son intention de boucler d'ici la fin du mois de janvier une série de rencontres, avec Mme Bekolo, mais aussi avec l'association Revolht, les villes et communautés de communes concernées par le projet. Il a aussi prévu de s'entretenir sur le sujet avec son homologue flamande Zuhal Demir, ainsi que l'UMons, qui a récemment procédé à une évaluation scientifique du contre-projet de Revolht. Le projet de Boucle du Hainaut consiste en la construction d'une liaison à haute tension longue de 84 km traversant 14 communes hennuyères entre Avelgem et Courcelles. L'objectif est notamment de pouvoir amener dans le Hainaut l'électricité éolienne produite en Mer du Nord. Les populations locales redoutent toutefois l'impact paysager de ce projet, ainsi que d'éventuelles conséquences pour leur santé en raison des champs électromagnétiques générés par ces lignes à haute tension. (Belga)

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