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Les soldes d'été ont commencé: voici le premier bilan

Le premier week-end des soldes d'été a été positif, se réjouit dimanche le Syndicat neutre pour indépendants (SNI). Selon un sondage mené auprès de 136 commerçants, leurs ventes ont augmenté de plus de 15% par rapport aux premiers jours de soldes en 2020.

Déjà clair que les consommateurs recommencent à faire des achats

La météo maussade a donné un coup de pouce au démarrage des soldes, poussant toutefois surtout les clients vers les centres commerciaux situés dans les centres-villes. "Le secteur pousse néanmoins un soupir de soulagement alors que trop de détaillants ont connu un printemps terrible", souligne le SNI. "Les consommateurs ont clairement retrouvé le chemin des magasins, ce qui rend les commerçants optimistes".

Six sondés sur dix se montrent confiants pour le reste de la période des soldes. Tandis que 28% s'attendent à vendre autant que l'année dernière, 67% prévoient une augmentation des ventes. Seuls 5% prévoient une baisse.

Pendant les soldes de l'été dernier, le secteur du commerce de détail avait dû supporter une perte de 35% des ventes en raison de la pandémie. "Nous espérons pouvoir approcher ce chiffre à la fin de la période des soldes, mais il est d'ores et déjà clair que les consommateurs recommencent à faire des achats et profitent de rabais déjà importants, allant jusqu'à 50%", ajoute le SNI.

Cette tendance à la hausse se remarque également en ligne, avec une augmentation de plus de 18% par rapport à l'année dernière, poursuit le Syndicat neutre pour indépendants. Pendant la période de la crise, beaucoup de commerçants se sont en effet recyclés dans le numérique, "ils en récoltent aujourd'hui les fruits", conclut-il.

En 2020, les soldes d'été avaient été catastrophiques pour le secteur de la mode à cause de la crise sanitaire. Les bonnes affaires avaient été reportées au mois d'août, ce qui avait entraîné une perte de chiffre d'affaires d'au moins 20%.

Les commerçants sont encore en possession d'un stock volumineux

L'UCM ne partage cependant pas l'enthousiasme du SNI. "De manière assez globale, les commerçants espéraient davantage de ventes ce premier samedi et restent sur leur faim", analyse l'organisation de classes moyennes, évoquant une situation contrastée selon les régions et des chiffres en baisse par rapport à 2019 (mais en hausse comparativement à il y a un an).

Le retour du "shopping plaisir" n'est pas encore à l'ordre du jour, selon un coup de sonde de l'UCM. En Wallonie et à Bruxelles, la grande majorité des commerçants interrogés ont commencé par des réductions de -30 %, même si quelques cas isolés ont déjà opté pour le -70%. Toujours selon les commerçants, les clients hésitent encore entre consacrer un budget au shopping et peut-être partir en vacances.

L'évolution de la situation sanitaire des pays du bassin méditerranéen pourrait, à ce titre, être déterminante, d'après l'organisation. "Globalement, les commerçants sont encore en possession d'un stock volumineux et auraient aimé profiter d'un mois supplémentaire pour vendre à prix plein", conclut l'UCM, rappelant l'importance de poursuivre les aides. A l'heure actuelle, deux commerçants sur dix estiment en effet avoir encore besoin d'une aide comprise entre 5 et 10.000 euros pour se remettre de la crise

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