Partager:
Dans cette nouvelle séquence de « À la Flamande », on retrouve des réformes qui font grincer des dents certains professeurs de l’enseignement secondaire flamand, un bracelet ingénieux qui permet de détecter si votre boisson a été contaminée par de la drogue, mais aussi la délicieuse tradition des « lukke koek », une galette croustillante partagée à la nouvelle année en Flandre-Occidentale.
Parmi les mesures controversées, on retrouve une réduction des jours de congé, une augmentation des heures de cours et une transformation des conseils de classe. De manière spécifique, les professeurs de morale et de religion ne pourront plus participer à ces réunions pédagogiques essentielles. « Je suis très disponible pour mes élèves. Ils viennent me voir pour se confier, pour évoquer des problèmes qui les tracassent. Je peux donc informer les conseils de classe de leurs problèmes, » explique Eline Segers, professeur de religion.
Une autre décision fâche, la suppression des jours de congé facultatifs, et les journées pédagogiques. « D’un côté, on nous dit toujours que nous pouvons apprendre durant toute notre vie.De l’autre, on nous supprime les journées pédagogiques qui nous servent à apprendre. On va donc devoir le faire durant notre temps libre. », déplore Peter De Koning, professeur d’anglais.
Un bracelet détecteur de drogue
En soirée, de nombreuses filles sont dans la crainte de voir leur boisson diluée avec une drogue dite du viol, le GHB. À Braschaat, un bar propose des bracelets innovants et détecteurs de drogue. Il suffit de déposer quelques gouttes sur le bracelet et d’attendre 5 secondes S’il n’y a pas de drogue GHB, la couleur verte ne change pas. Mais s’il y a la présence de cette drogue, le vert devient complètement bleu. », détaille Dieter Van Dael, propriétaire de l’établissement.
Les autorités judiciaires flamandes souhaitent que le bracelet puisse déceler d’autres substances illicites. Aujourd’hui, un bracelet de ce type coûte à peine 2€50.
« C’est un secret »
En Flandre Occidentale, la tradition veut que l’on partage un lukke koek, ou couque porte-bonheur, lors du nouvel an. Les ingrédients de base sont toujours les mêmes, farine, beurre, sucre et des œufs, seules les quantités changent. Bart Vandenbergh est spécialiste de ce biscuit, et vient de remporter le premier prix lors d’un concours. « La recette vient de la grand-mère de ma grand-mère. Cela fait donc 4 ou 5 générations. Et nous n’avons rien changé à la recette. », explique-t-il.
La recette de Bart demeure secrète.
