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Une année politique 2025 très mouvementée entre débats virulents, réformes budgétaires et grèves nationales

Par RTL info avec Corentin Simon et Guillaume Wils
L’année 2025 a été rythmée par un fil rouge assez important en politique : l’argent. Tous les gouvernements ont dû annoncer des mesures difficiles à entendre pour la population. L’opposition a vivement critiqué ces décisions, avec des contestations jusque dans la rue.

Après sa prestation de serment en tant que premier Ministre, Bart De Wever plantait le décor concernant les caisses de la Belgique. « Le déficit budgétaire de la Belgique sera bientôt le plus important du monde occidental », annonce-t-il.

Suite à cela, tous les gouvernements annoncent des mesures pour un assainissement budgétaire indispensable. Plusieurs réformes voient le jour pour réaliser ces économies. Dans les pensions, le chômage, les allocations sociales, dans l’enseignement mais également une réduction de primes, de subventions et de recrutement dans la fonction publique.

« Une polarisation que l’on voit de plus en plus »

Toutes ces décisions ont évidemment provoqué la colère de l’opposition de gauche. « Il y a un discours de la part des gouvernements, notamment du gouvernement fédéral, qui consiste à dire on va faire contribuer tout le monde et on va faire contribuer notamment les épaules les plus larges. Et puis il y a des constats de l’opposition. Ce sont surtout les travailleurs salariés, la classe moyenne qui vont surtout payer la facture. », explique Jean Faniel, directeur du centre de recherche et d’information politique.

Cette année, les débats entre le gouvernement en place et l’opposition de gauche ont été virulents, et parfois inaudibles. « On sent bien que les protagonistes ont de plus en plus de mal à se parler, à s’écouter et à laisser parler l’autre. Et ça c’est vrai que c’est une polarisation que l’on voit de plus en plus. », détaille notre expert.

Une poursuite en 2026 ?

Cette contestation a été jusque dans les rues avec des manifestations, mais aussi des grèves qui ont ponctué 2025, et cela devrait continuer en 2026, car les différents gouvernements pourraient décider de faire de nouvelles économies. « Dans ce cas-là il faudra à nouveau assainir le budget, donc il faudra à nouveau recommencer des négociations très difficiles. », énonce Dave Sinardet, politologue.

C’est dans ce climat que Bruxelles devra trouver une majorité pour enfin gouverner la région.

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