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Une semaine au volant de la BYD Dolphin Surf : que vaut la voiture électrique à « 20.000€ » ?

Par Olivier Arnould
Débarquant sur le segment très disputé des citadines électriques accessibles (entre 20.000 et 25.000€), la BYD Dolphin Surf (connue sous le nom de Seagull en Chine) trouve sur son chemin des concurrentes de taille comme la Renault 5 ou la Citroën ë-C3. Après une première prise en main qui m’avait laissé une excellente impression, j’ai voulu vérifier si ce sentiment se confirmait au quotidien. Verdict après une semaine et près de 500 kilomètres à son volant.

Dès les premiers instants à bord, la Dolphin Surf surprend agréablement. La présentation intérieure est valorisante, bien loin de l’image « cheap » que l’on pourrait attendre à ce niveau de prix. Les assemblages sont bons, l’ergonomie est soignée et même en mesurant 1,90 m, je trouve facilement une position de conduite idéale, avec plus d’espace en largeur que dans une Dacia Spring, par exemple. Les sièges en similicuir, à réglage électrique sur ma finition supérieure, offrent un bon maintien. L’équipement de série est un autre point fort : régulateur de vitesse adaptatif dès l’entrée de gamme et surtout, une caméra 360° d’une qualité d’image et d’une fluidité impressionnantes, avec une vue par transparence qui pourrait donner des leçons à des véhicules bien plus chers.

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Autonomie et recharge

Sous le plancher, la Dolphin Surf embarque une batterie « blade » de technologie LFP (lithium-fer-phosphate). Ma version d’essai Confort (environ 25.000€) dispose de la plus grande des deux capacités proposées, soit 43,2 kWh bruts (on se rapproche des 20.000€ sur la version de base Active, avec une plus petite batterie). L’autonomie annoncée pour le modèle haut de gamme est de 310 km. Dans la pratique, au cours de ma semaine de test avec des trajets majoritairement autoroutiers, j’ai relevé une consommation moyenne me permettant de parcourir environ 250 km sur une seule charge. Pour la recharge, le chargeur embarqué de 11 kW est dans la norme. Sur une borne rapide, le constructeur promet un passage de 10 à 80 % en 30 minutes, une performance que j’ai pu vérifier précisément lors de mon essai. Un atout supplémentaire : la recharge bidirectionnelle V2L est disponible sur toutes les finitions, permettant d’alimenter des appareils externes.

Sur la route, son comportement est sain et prévisible. La voiture est stable et confortable, y compris sur autoroute, ce qui n’est pas une punition à son bord. Si les aides à la conduite fonctionnent globalement bien, j’ai trouvé le maintien dans la voie un peu brusque et l’alerte d’attention du conducteur beaucoup trop intrusive.

Conclusion

Au final, cet essai a confirmé ma première bonne impression : la BYD Dolphin Surf est une voiture spacieuse, confortable et bien équipée. Une proposition très sérieuse qui a certainement une carte à jouer face à une concurrence féroce.

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