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Des chercheurs de l’Université de Gand (UGent), en collaboration avec les artistes Kennis & Kennis, experts en reconstitution artistique, ont présenté lundi la reconstitution faciale d’une femme du Mésolithique ayant vécu il y a environ 10.500 ans. La présentation s’est tenue dans la grotte de Margaux, dans la vallée de la Meuse, près de Dinant, où ses restes ont été découverts en 1988.
Cette reconstitution est basée sur une combinaison de données anatomiques, génétiques et archéologiques issues de la grotte funéraire de Margaux.
Des éléments tels que des pigments d’ocre, des coquillages perforés et d’autres artefacts découverts sur des sites mésolithiques du bassin de la Meuse ont servi de base artistique à l’apparence de cette femme.
Des analyses ADN ont par ailleurs montré que la femme de Margaux avait les yeux bleus, à l’instar du Cheddar Man, originaire de Grande-Bretagne, qui appartient à la même population de chasseurs-cueilleurs d’Europe de l’Ouest.
En revanche, sa peau est légèrement plus claire que la plupart des individus mésolithiques analysés jusqu’à présent en Europe de l’Ouest.
Les chercheurs de l’Université de Gand ont également reconstitué, en collaboration avec l’artiste Ulco Glimmerveen, le monde dans lequel la femme de Margaux vivait.
Des données archéologiques et des connaissances scientifiques ont permis de redonner vie au paysage, à la flore, à la faune et aux conditions de vie (campements, techniques de chasse et méthodes de transport) de la communauté préhistorique du bassin de la Meuse.



















