Partager:
C’est le moment de s’en préoccuper : dès le début de l’automne, les infections respiratoires comme la bronchiolite refont surface. Dans la plupart des cas, elles restent bénignes, mais chez certains nourrissons, elles peuvent dégénérer et entraîner des difficultés respiratoires nécessitant une hospitalisation.
Un traitement préventif
Il n’existe pas encore de vaccin contre le virus respiratoire syncytial, mais un traitement préventif permet désormais d’en limiter fortement les conséquences. Son nom : Beyfortus.
Selon l’Institut de santé publique Sciensano, ce traitement réduit de 83 % le risque d’hospitalisation chez les enfants de moins d’un an. L’année dernière, environ 4.000 hospitalisations auraient ainsi été évitées en Belgique, soit une baisse de 40 % des cas graves liés au VRS.
Quelle différence avec un vaccin ?
Le Beyfortus n’est pas un vaccin classique : il s’agit d’une immunisation par anticorps. Autrement dit, au lieu de stimuler la réponse immunitaire, on administre directement à l’enfant les anticorps nécessaires pour le protéger contre le virus.
Autre bonne nouvelle : ce traitement est remboursé en Belgique depuis l’an dernier, ce qui le rend accessible.
Quand et à qui l’administrer ?
Le moment idéal pour protéger les bébés nés entre février et fin septembre 2025, c’est début octobre, juste avant l’hiver et le pic épidémique. L’objectif : assurer une couverture tout au long de la saison froide.
Pour les enfants à naître entre octobre 2025 et février 2026, deux options sont possibles :
- Une injection unique d’anticorps directement à la maternité, par voie intramusculaire ;
- La vaccination de la maman durant la grossesse, entre la 28e et la 36e semaine, afin de transmettre naturellement les anticorps au bébé.
Grâce à ces mesures préventives, de nombreux nourrissons pourront passer un hiver plus serein, à l’abri des complications liées au VRS.


















