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Anvers expérimente l'électrocution contre une plante invasive, la renouée du Japon

La ville d'Anvers mène un projet pilote de lutte par électrocution contre la renouée du Japon, une plante exotique envahissante. Un générateur d'électricité qui envoie des surtensions de 4.000 volts à travers les plantes devrait affecter les tiges et les racines de la renouée jusqu'au niveau cellulaire. Il s'agit d'une méthode de lutte respectueuse de la nature, puisque les autres plantes et animaux présents dans les environs sont épargnés.

Selon la ville d'Anvers, la renouée du Japon constitue un problème, comme en Wallonie. Les racines de la plante peuvent atteindre jusqu'à trois mètres de profondeur. Même lorsqu'elles ont été retirées, un petit morceau peut suffire à donner naissance à une nouvelle plante. La croissance est également très rapide. En quelques semaines, la plante peut atteindre trois mètres de haut.

La renouée du Japon repousse les espèces indigènes, mais endommage également l'asphalte, les égouts, les lignes électriques et les fondations. La Ville estime que sur son territoire, des spécimens sont déjà présents dans plus de 600 endroits, avec une surface couverte de pas moins de 100.000 mètres carrés. Le long des rives de l'Escaut, entre autres, la situation est problématique.

Pour ne pas devoir utiliser des pesticides, la ville d'Anvers a lancé un projet pilote de lutte par électrocution. Les premiers résultats sont positifs. Le pâturage avec des moutons est également appliqué là où c'est possible. Par exemple, au cimetière de Schoonselhof.

La Ville s'est également engagée à prendre des mesures préventives, comme ne pas déplacer le sol dans lequel la renouée du Japon est présente, etc. Lors des opérations de fauchage, les endroits où se trouve la renouée du Japon sont fauchés séparément afin d'éviter que des morceaux de la racine se répandent.

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