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Les réactions ne se sont pas fait attendre. Et elles sont d’une vive intensité. Alors qu’Israël a approuvé un plan pour « vaincre » le Hamas et « prendre le contrôle » de la ville de Gaza, dévastée par la guerre et en proie à une grave crise humanitaire, plusieurs pays, rejoints par l’ONU ont exigé qu’Israël fasse marche arrière.
Le Hamas lui-même a réagi. L’organisation islamique estime qu’Israël se prépare à commettre un « nouveau crime de guerre » avec son plan de prendre le contrôle de la ville de Gaza, « une aventure criminelle qui lui coûtera cher ».
Par ailleurs, le Hamas affirme que la décision israélienne d’occuper la ville de Gaza signifie le « sacrifice » des otages.
L’ONU demande à Israël d’arrêter immédiatement son plan de contrôle de la bande de Gaza
L’ONU considère que le plan israélien est contraire à l’opinion de la Cour internationale de justice (CIJ) qui demande de mettre un terme à l’occupation, a affirmé vendredi le Haut commissaire aux droits de l’homme Volker Türk à Genève. « De toute évidence », cette nouvelle détérioration « va aboutir à davantage de déplacements forcés massifs, davantage de tueries, davantage de souffrance insupportable, de destructions insensées et de crimes d’atrocités », estime l’Autrichien. « La guerre à Gaza doit s’arrêter maintenant », ajoute-t-il.
Selon lui, les autorités israéliennes devraient au contraire investir « leurs efforts » pour sauver les civils palestiniens. Notamment en garantissant un accès sans entraves pour l’assistance humanitaire.
Des Israéliens inquiets
Du côté israélien, les réactions fusent également : pour les habitants de l’État hébreu, ce plan Netanyahu n’est pas tellement une bonne nouvelle. « Cela signe simplement la condamnation à morts des otages », estime un habitant interrogé.
« Je sais que le plan est d’éradiquer le Hamas, mais ça fait deux ans que nous essayons, et nous n’avons pas fait beaucoup de progrès. On a perdu beaucoup de soldats et tous les otages ne sont pas encore ramenés », note une autre israélienne.
