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Comme d'autres chaînes de fast-foods battant pavillon américain, KFC a souffert de campagnes de boycott menées au Moyen-Orient. Bon nombre de personnes refusent de manger dans une enseigne de cette chaîne spécialisée dans le poulet frit. Elles dénoncent le soutien des États-Unis à Israël dans la guerre que livre l'État hébreu contre le mouvement palestinien Hamas. Les contestataires tiennent ainsi à afficher leur solidarité avec la population de la bande de Gaza.
Selon Yum Brands, la maison mère de KFC, les ventes ont reculé de 5% au dernier trimestre 2023 au Moyen-Orient, en Turquie et dans le nord de l'Afrique, rapporte l'agence Reuters. Si cette différence peut sembler anecdotique, elle est d'une toute autre ampleur à la lumière des résultats engrangés sur l'ensemble de l'année dans cette région: +21%.
Le Moyen-Orient constitue par ailleurs la zone qui a le plus accusé le coup au quatrième trimestre. La seule autre région à connaître un recul est l'Asie (-2%, hors Chine). Aux États-Unis, les ventes ont été stables alors qu'en Europe, elles ont progressé de 9%. Les Chinois ont été les plus friands de nuggets et autres chickenburgers, avec une hausse de 18% du chiffre d'affaires par rapport au quatrième trimestre 2022.
Récemment, des groupes comme McDonald's et Starbucks ont fait savoir que leurs ventes au Moyen-Orient avaient également souffert du conflit entre Israël et le Hamas.