Vingt-quatre compagnies aériennes, dont l'américaine JetBlue, ne pourront plus opérer à l'aéroport amstellodamois de Schiphol à partir de la prochaine saison estivale. Elles n'auront plus de droits de décollage et d'atterrissage, a confirmé jeudi le coordinateur néerlandais des créneaux horaires.
La disparition de certaines compagnies est liée à la réduction des mouvements de vol à Schiphol, imposée par le gouvernement néerlandais. À partir de la prochaine saison estivale, qui démarre le 31 mars 2024, l'aéroport devra réduire le nombre de vols de 500.000 à 460.000 par an.
Les compagnies aériennes qui détiennent des slots (créneaux horaires) dits historiques, c'est-à-dire qui utilisent des droits de décollage et d'atterrissage depuis plusieurs années, restent les bienvenues à l'aéroport amstellodamois. Elles doivent cependant réduire leurs créneaux de 3,1%, a précisé le coordinateur néerlandais à l'agence de presse financière Bloomberg. Les nouvelles venues à l'aéroport doivent, elles, le quitter. Parmi elles figure JetBlue, active depuis août 2022 à Schiphol.
Après la réduction, la compagnie aérienne néerlandaise KLM va opérer 17 vols quotidiens en moins qu'avant la pandémie de coronavirus, a-t-elle indiqué. Elle a prévenu de possibles mesures de rétorsion de la part de pays mécontents de la perte de slots pour leurs compagnies aériennes. Ainsi, JetBlue a déjà annoncé qu'elle demanderait aux autorités américaines d'interdire à KLM l'accès à l'aéroport new-yorkais JFK.
Le gouvernement néerlandais veut diminuer à terme le nombre de vols par an à Schiphol de 10%, à 452.000, afin de réduire les nuisances sonores.