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Des jeunes touristes belges ont été agressés physiquement et sexuellement lors du Nouvel An sur la Piazza Duomo à Milan. Une enquête, qui s’ouvrira mardi, tentera d’identifier les responsables grâce aux vidéos de surveillance.
Nous vous parlions hier des jeunes touristes belges qui ont été victimes d'agressions physiques et sexuelles le soir du Nouvel An à Milan sur la célèbre place du Dôme. L'une des jeunes victimes compte porter plainte, tout comme ses amis. Le ministre des Affaires étrangères belge dit suivre cette affaire de très près.
Du côté des autorités italiennes, nous apprenons ce lundi que le parquet de Milan va ouvrir une enquête. C'est l'agence de presse italienne ANSA qui le confirme.
Quatre filles et deux garçons auraient été pris au piège, encerclés, bloqués avant de subir des attouchements pendant une dizaine de minutes. "Nous avons pu contacter la police italienne qui nous confirme que les vérifications sont en cours", rapporte notre correspondante Nathalie Mendoza. Plusieurs suspects auraient été déjà identifiés.
Clairement, pour l'enquête qui s'ouvre demain, un élément déterminant sera l'analyse des caméras de vidéosurveillance pour réussir à comprendre la dynamique des faits et à identifier les responsables de ces agressions.
Pas la première fois
Ce type d'incidents rappelle le Nouvel An d'il y a trois ans, à Milan. Plusieurs jeunes filles avaient alors été sexuellement agressées au même endroit, à Piazza Duomo.
La dynamique des faits était la même que celle racontée il y a quelques jours par les victimes belges. A l'époque, l'affaire avait suscité l'indignation, mais aussi la polémique car les coupables avaient été désignés comme issus de l'immigration et musulmans.
Avant que l'affaire des agressions sexuelles n'éclate, il y avait déjà une controverse qui enflait autour de cette célébration du Nouvel An à Milan sur cette place. "Car cette nuit-là, plusieurs vidéos ont été postées sur les réseaux sociaux montrant des jeunes se présentant comme musulmans, crier des insultes contre l'Italie, la police et crier Allahu Akbar. La droite nationaliste italienne avait dénoncé ces comportements", rapporte notre correspondante itaienne, Nathalie Mendoza.
Pour l'instant, on ne peut pas dire que ces deux affaires soient liées. Ce sera l'enquête qui le déterminera dans les jours ou les semaines qui suivent.