Partager:
L’incendie arrivé aux portes Marseille « n’est pas encore fixé » mardi soir mais si le vent faiblit comme prévu dans la nuit, cela « permettra de le fixer dans les prochaines heures », a annoncé en début de nuit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau.
Pour cet incendie, parti des Pennes-Mirabeau en fin de matinée, il reste « encore un certain nombre de foyers », donc « il faut rester extrêmement prudent », a ajouté le ministre en direct du PC sécurité des marins-pompiers installés dans le 15e arrondissement de la deuxième ville de France.
Décrivant un incendie « particulièrement véloce » et « extrêmement impressionnant », il a rendu hommage aux 800 pompiers mobilisés sur ce sinistre et à l’efficacité des « attaques très massives » déployées par les moyens aériens dans ces cas-là. Selon les médias français, le départ des flammes serait dû à un véhicule ayant pris feu sur l’autoroute.
Au total, 400 tonnes d’eau ont été déversées par les airs sur ce sinistre mardi. « Au moment où je vous parle il n’y a pas de mort, c’est exceptionnel au vu de l’étendue de l’incendie », a ajouté le ministre ce mardi soir



. Mais il y a eu au total 400 personnes évacuées dont 71 résidents d’un Ehpad aux Pennes-Mirabeau, 63 maisons touchées, une dizaine quasiment détruites et une centaine de personnes blessées légèrement dont des pompiers et des policiers, a-t-il détaillé.
« Il y a tout lieu de penser qu’on va vers un été à haut risque », a ajouté Bruno Retailleau, remarquant la précocité de ces feux d’ampleur dans le sud de la France.
Il a par ailleurs rappelé que notamment 11 Canadair étaient disponibles dans le pays cet été, avec une capacité supplémentaire de louer d’autres aéronefs ou hélicoptères bombardier d’eau.
Ce matin, la préfecture a expliqué le feu baissait en intensité. Si l’incendie n’est toujours pas fixé, il est en « très nette régression ».


















