Partager:
La province de Luxembourg est la province wallonne qui enregistre la plus forte diminution de l'activité immobilière en 2023, rapporte vendredi la Fédération royale du notariat belge dans le cadre de la Semaine de l'immobilier des notaires. Les prix se maintiennent, toutefois, voire s'envolent en fonction des communes.
Ce ralentissement du marché immobilier en province de Luxembourg se traduit notamment par une diminution du nombre de ventes de 16,8 % par rapport à 2022, rapportent les notaires luxembourgeois sur base d'un rapport réalisé par le département Business Intelligence de Fednot. Soit la diminution la plus importante constatée parmi les provinces wallonnes, la moyenne nationale se situant autour de 15% de ventes en moins par rapport à l'année précédente.
Ce ralentissement du marché ne se traduit toutefois pas par une diminution des prix. "Les prix se sont maintenus. Ils ont même connu une forte augmentation par rapport à 2019, avec une hausse du prix médians des maisons de 36% à l'échelle de la province", souligne Georges Lechet, notaire à Fauvillers. Le Luxembourg conserve la deuxième place derrière le Brabant wallon en termes de prix médian des maisons (245.000 euros) et des appartements (225.000 euros).
L'arrondissement d'Arlon affiche le prix médian des maisons le plus élevé (325.000 euros). Avec 419 000 euros de prix médian (+30% par rapport à 2019) la commune d'Attert s'y classe première de la province. Le rapport souligne aussi la forte progression de Bastogne (+15% en 2023), où le prix médian a dépassé le seuil des 300 000 euros. Parmi les facteurs explicatifs, les notaires soulignent la proximité avec le Grand-Duché et l'attrait des grands axes routiers.
À Marche-en-Famenne, la baisse du prix médian des maisons (-7,4%) et des appartements (-8%) viendrait compenser les fortes augmentations observées en 2022.