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Cinq ans après la mort de son fils dans une violente agression, Guglielmo Palozzi a décidé de faire justice lui-même.
Mardi matin, dans la commune de Rocca di Papa, près de Rome, Guglielmo Palozzi, un éboueur de 62 ans, a abattu Franco Lollobrigida, l’homme accusé d’avoir tué son fils Giuliano en 2020. Selon le journal Corriere della Sera, le sexagénaire a attendu l’homme à la sortie d’un parc public avant de l’aborder.
Quelques mots échangés, puis il a sorti un revolver et tiré dans le dos de Lollobrigida, qui tentait de s’enfuir. La balle aurait atteint le cœur. Malgré l’intervention rapide des secours, la victime est décédée sur place.
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Giuliano Palozzi, 34 ans, avait été violemment passé à tabac pour une dette de seulement 25 euros. Après cinq mois dans le coma, il était mort en juin 2020. Franco Lollobrigida avait d’abord été acquitté, puis condamné en appel à dix ans de prison pour « homicide involontaire aggravé ». Mais un dernier recours devant la Cour de cassation avait permis sa libération, jugée « trop rapide » par Guglielmo Palozzi.
Un geste impulsif, un soutien populaire
Interpellé peu après les faits, Guglielmo Palozzi a été inculpé pour « homicide volontaire ». Sur les réseaux sociaux, des milliers de personnes lui ont témoigné leur soutien, comprenant sa douleur.
L’avocat de la famille, Fabrizio Federici, tente d’expliquer ce passage à l’acte : « Je ne sais pas ce qui a bien pu se passer : un geste irréfléchi de la part de Guglielmo, je l’aurais compris après le premier verdict d’acquittement. Mais pas maintenant, quelques mois seulement après la condamnation en appel. C’est vrai que la douleur de perdre son fils a été atroce ». Franco Lollobrigida, de son côté, a toujours nié être le principal responsable du décès.
