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« On bloque tout » : journée de mobilisation historique en France, 295 interpellations et quatre policiers blessés

Par RTL info
La France tourne au ralenti en ce 10 septembre, journée de mobilisation historique. Suivez l’évolution de la situation en direct.

Ce mercredi 10 septembre est une journée historique en France. C’est aujourd’hui que le mouvement « on bloque tout » se mobilise partout dans l’Hexagone pour protester contre la classe politique au pouvoir.

D’importantes perturbations sont attendues un peu partout dans le pays… mais aussi en Belgique.

En effet, il y a quelques jours, des « Gilets jaunes » de Namur et de la province de Luxembourg ont mené en Wallonie une opération d’affichage importante invitant à un « blocage » ce mercredi 10 septembre.

Suivez les principales informations de cette journée particulière en direct :

15h30 > Plusieurs milliers de personnes à Marseille

Ils étaient 8.000 à Marseille dans le cadre de la manifestation déclarée, selon la police, 30.000 selon un membre de l’organisation du 10 septembre et 80.000 selon la CGT. A Lyon, ils étaient environ 8.000 personnes, selon la préfecture et à Montpellier, quelque 6.000 selon les autorités.

Les manifestations se sont d’abord déroulées dans le calme. A Montpellier, les manifestants brandissaient des pancartes anticapitalistes, pour la défense des services publics, ou proclamant «Lecornu t’es foutu» tandis que plusieurs commerçants avaient préféré baisser le rideau.

Mais dans ces trois villes, une partie des manifestants a quitté les cortèges, donnant lieu à des tensions avec les forces de l’ordre.

13h35 > 295 interpellations en France, 4 policiers blessés

À 13 heures, le ministère de l’Intérieur faisait état de 295 interpellations en France, dont 171 à Paris, ainsi que de 106 actions de déblocage. Selon Le Parisien, quatre membres des forces de l’ordre ont été légèrement blessés.

13h17 > Une tentative d’intrusion au Centre bourse à Marseille

La préfecture de police des Bouches-du-Rhône a annoncé que des personnes ont tenté de s’introduire dans le Centre bourse à Marseille. La mobilisation des forces de l’ordre a permis d’éviter cette intrusion.

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12h59 > Certaines salles du Louvre «exceptionnellement fermées»

Le musée du Louvre à Paris a décidé de fermer certaines pièces en raison des manifestations

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12h57 > Gare du Nord à Paris évacuée

La gare a été évacuée après l’intervention des forces de l’ordre pour disperser les manifestants, interrompant le trafic

12h26 > Sébastien Lecornu entre dans la cour de Matignon, salué par François Bayrou

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AFP

Alors que des affrontements opposent les manifestants du mouvement «Bloquons tout» aux forces de l’ordre dans les rues de Paris, la passation de pouvoirs se déroule à Matignon entre le nouveau Premier ministre et son prédécesseur.

12h20 > LFI affiche son soutien en participant au mouvement

La partie de Jean Luc Melenchon est descendu dans les rues ce matin pour soutenir la mobilisation du 10 septembre « Bloquons tout ». Ils étaient présents à plusieurs endroits du pays.

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11h56 > Une centaine d’établissements scolaires perturbés

Le ministère de l’Éducation national annonce qu’une centaine d’établissements ont été perturbés ce matin dont 27 totalement paralysée dans toute la France.

A Paris, des blocages ou filtrages ont été menés à Henri-IV et Lavoisier dans le 5e arrondissement, Lamartine dans le 9e, Voltaire dans le 11e, Claude-Monet dans le 13e ou Hélène-Boucher dans le 20e, ont constaté des journalistes de l’AFP. Ailleurs en France, des blocages ou filtrages ont eu lieu notamment à Montpellier, Rennes ou Lille.

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11h54 > Près de 8 000 personnes rassemblées à Marseille

Selon nos confères du Parisien, quelques dégâts sont à déplorer : poubelles incendiées, bris de vitre, etc. Les forces de l’ordre ont fait usage à plusieurs reprises de gaz lacrymogène pour disperser des tentatives de blocage.

11h38 > Un policier blessé à Arles (sud-est), un suspect arrêté

Selon la préfète déléguée Corinne Simon, l’agent a été légèrement blessé à l’épaule lors des faits, rapporte BFM TV. Une personne a été interpellée après avoir agressé un policier municipal, a annoncé la préfecture de police.

11h04 > Des tentatives d’intrusions à la Gare du Nord de Paris Selon la préfecture de police de Paris, relayée par Le Parisien, « des tentatives d’intrusion dans la Gare du Nord de Paris ont été déjouées par les forces de l’ordre ». Les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogène pour disperser les manifestants.

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10h20 > « Près de 200 interpellations » en France, annonce Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur

Les forces de l’ordre ont procédé mercredi matin à « près de 200 interpellations » sur l’ensemble de la France dans le cadre « d’actions de déblocage » lors de la mobilisation « Bloquons tout », a annoncé le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, lors d’un point presse vers 10H00.

Selon des chiffres transmis par la préfecture de police de Paris dans la foulée, 132 personnes ont été interpellées dans l’agglomération parisienne. Le ministre de l’Intérieur démissionnaire et président Les Républicains (LR) a de nouveau accusé « la mouvance de l’extrême gauche » d’avoir « confisqué » cette mobilisation née sur les réseaux sociaux.

10h > Les principaux blocages à 10h

De premières actions ont été recensées également dans l’ouest du pays, avec des manifestants qui ont mis le feu à des objets sur un viaduc près de Caen (nord-est).

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AFP

Dans de nombreuses villes de l’Ouest, des premières tentatives de blocages ont lieu sur des rond-points habituellement très fréquentés, notamment à Nantes.

Et à Toulouse (sud-ouest), environ 200 manifestants ont bloqué moins d’une heure un rond-point à l’aide de barrières et de pneus. Une banderole noire portant l’inscription «Macron explosion» avait été tendue. 

09h40 > Plus de 100 interpellations

En France, plus de 100 personnes ont été déjà interpellées, selon les autorités.

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AFP

09h10 > Des actions aussi prévues en Belgique

Selon nos informations, des Gilets jaunes wallons prévoient des actions par endroits en Wallonie et à Bruxelles

09h00 > 3.000 manifestants

Sur le coup de 9heures, la gendarmerie nationale a revu son bilan à la hausse et annonce 3.000 manifestants dans tout le pays

08h20 > Un « gros millier de manifestants »

Selon la gendarmerie nationale, citée par nos confrères de BFM TV, un « gros millier de manifestants » est actuellement présent en France dans les différentes mobilisations diverses mobilisations.

07h50 > Déjà plus de 50 interpellations dans la région parisienne.

Sur le coup de 7h50, la préfecture de police de Paris a annoncé l’interpellation de 51 personnes dans la capitale et sa petite couronne.

07h20 > Attention sur l’autoroute A1

Prudence si vous devez prendre l’autoroute A1 en région lilloise. Celle-ci est en effet bloquée par des manifestants

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07h00 > Premières tensions et interpellations

Les premières tensions se font sentir. À Paris, porte de Bagnolet, la Brav-M a été déployée et plusieurs interpellations ont déjà eu lieu, selon BFM TV.

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06h15 > Les premiers blocages sont en cours

Un peu partout dans le pays, les actions ont débuté. On parle pour l’instant essentiellement d’entreprises bloquées et de barrages filtrants sur les routes, comme l’expliquent nos confrères de LCI.

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05h45 > 80.000 gendarmes et policiers mobilisés

Quelque « 80.000 gendarmes et policiers » sont mobilisés, avait annoncé lundi soir Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur bientôt démissionnaire, prévenant qu’« aucune violence » ne serait tolérée.

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Les services de renseignements soulignaient la difficulté à anticiper ce que sera ce mouvement « horizontal » et sans chef. « Chacun fait ce qu’il veut » dans un contexte de « grogne et de colère », avait noté auprès de l’AFP une source sécuritaire en fin de semaine dernière.

03h00 > Doit-on craindre ce 10 septembre en Belgique ?

Le ministre de l’Intérieur, Bernard Quintin, rappelle que le droit légitime de manifester « ne peut empêcher les autres de circuler ou d’aller travailler ». « Il ne peut en aucun cas mettre en danger les usagers de la route, ni bloquer nos services de secours. Les forces de l’ordre feront donc respecter la loi partout où cela sera nécessaire ».

01h20 > Comment est né le mouvement ?

Le 21 mai, dans un canal Telegram nommé « Les Essentiels », ce message était apparu : « Le 10 septembre, la France s’arrête ». Trois mois et demi plus tard, on ne parle plus que de ça en France.

00h15 > D’importantes perturbations attendues dans les transports

Le trafic sera perturbé sur de nombreuses lignes ferroviaires en Île-de-France mercredi. La SNCF ne prévoit aucune circulation sur une partie du RER D, seulement un train sur trois sur les lignes Transilien H, vers le nord-ouest de la région parisienne, et Transilien R (sud-est) ainsi qu’un train sur deux sur le RER B dans sa partie nord, desservant notamment l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Dans la partie sud du RER B, gérée par la RATP, deux trains sur trois circuleront, a précisé mardi ce dernier transporteur.

Le RER A, ligne ferroviaire la plus fréquentée d’Europe, ne sera a priori pas affectée par le mouvement, selon la RATP et la SNCF. Cette dernière prévoit aussi un trafic « normal » sur la ligne V du Transilien (Versailles-Massy) et les deux tramways qu’elle exploite, les lignes 12 et 13.

Le RER C et les lignes K (nord), N (ouest) et U (ouest) du Transilien verront circuler un train sur deux. Cette proportion montera à deux trains sur trois sur les lignes J et L (ouest) et le RER E.

La ligne P, vers l’est, sera également touchée, mais verra circuler au minimum deux trains sur trois.

À la RATP, le trafic sera « quasi normal » dans le métro avec « plus de neuf trains sur dix » sur les lignes 5, 8, 9 et 13, les autres n’étant pas affectées. En moyenne, « neuf bus sur dix circuleront sur l’ensemble du réseau », tandis que les tramways fonctionneront à 100 %.

La SNCF avait déjà prévenu lundi que le trafic ferroviaire serait affecté dans l’Hexagone par le mouvement social de mercredi, en particulier celui des TER et des Intercités, mais pas le réseau à grande vitesse.

« À la RATP, il y a assez peu d’annulations puisqu’il y a, je crois, 1.400 collaborateurs grévistes sur près de 46.000 » salariés, a affirmé le ministre démissionnaire des Transports, Philippe Tabarot, après avoir réuni mardi après-midi les principaux acteurs du transport.

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