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Un décor flashy, des paillettes, des murs roses qui accueillent deux tapis de course pour un défi sportif… et une thérapeute.
C’est à cela que ressemble le temps d’un week-end l’Atelier Basfroi, à Paris, pour un événement peu commun… Une école de drague signée Tinder.
La célèbre application de rencontre a effectivement décidé de lancer ces 6 et 7 juin une « école du Swipe » (swipe, action de balayer son écran de téléphone, NDLR) dans la capitale française. Une école de « dating pour repenser nos relations », peut-on lire sur le communiqué officiel. Rien que ça.
Pensée comme un parcours en quatre étapes, cette expérience aborde les nouvelles façons de se rencontrer – loin des écrans et des clichés – avec, par exemple, une séance de discussion encadrée par une thérapeute, un atelier pour construire sa bio « en vrai », ou encore un défi en duo pour explorer ses attentes amoureuses.
Et alors que les personnes désirant des relations sont plus que jamais nombreuses mais éloignées par le quotidien, l’application de rencontres propose, dit-elle, un espace pour ralentir, se recentrer et aborder le dating autrement – sans pression, sans jugement. Loin des verres imposés et des blancs dans les conversations ou des petites déceptions au coin de l’œil…
«Un gros match»
Tinder a voulu voir grand pour ses utilisateurs, curieux de progresser sur leur technique de drague et a imaginé un événement immersif, gratuit et ouvert à tous, pour les irréductibles célibataires. « C’est visiblement des petits tips qu’on va avoir pour accrocher un futur crush », s’enthousiasme une participante. « Ça m’a intriguée », confie une autre. « Peut-être qu’en précisant vraiment notre profil, on peut attirer des personnes qui nous correspondent beaucoup plus », conclut-elle.
Mais parfois on ne trouve pas forcément la personne complémentaire au premier exercice. Il faut alors passer par un test, se trouver des points communs. C’est ce qui est arrivé à Axel et Léo, qui ont eu « un gros match ».
Cette opération, l’intérêt pour la marque est le renouvellement de son offre, d’après Benjamin Puygrenier, porte-parole de Tinder France. « On sait aujourd’hui que sur la catégorie du dating, il y a une fatigue de manière générale », admet-il. « Depuis 12 ans, il faut aussi se renouveler. On se renouvelle avec plein de nouvelles fonctionnalités. »
Une future et durable école Tinder à l’avenir ? « C’est un grand oui », affirme le porte-parole.
