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Deux hommes mis en examen puis écroués à Paris: ils sont soupçonnés de préparer un attentat

Trois hommes, âgés de 19 à 24 ans, ont été mis en examen à Paris dans le cadre d’un projet d’attentat terroriste déjoué dans le Nord. Deux d’entre eux, accusés d’association de malfaiteurs terroriste et de détention de produits explosifs, ont été placés en détention provisoire. 

Deux hommes ont été mis en examen dimanche à Paris pour association de malfaiteurs terroriste et détention de produit explosif puis placés en détention provisoire, a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat).

Un troisième homme a été mis en examen pour non-dénonciation d'un crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire, selon la même source.

Tous sont majeurs, selon le Pnat, qui ne précise pas leur âge exact ni l'état d'avancement de leur éventuel projet.

Selon RTL France, le principal suspect est un jeune homme de 19 ans vivant à Dunkerque (Nord), revendiquant sur internet son appartenance à la mouvance jihadiste.

Lors de la perquisition chez lui, les enquêteurs auraient retrouvé un gilet artisanal bourré de pétards reliés les uns aux autres ainsi qu'un dispositif de mise à feu. 

Selon Le Parisien, il avait rédigé un serment d'allégeance au groupe Etat islamique (EI) et aurait envisagé de s'en prendre à un lieu public.

Son interpellation a mené à l'arrestation de deux personnes de son entourage.

L'un d'eux, âgé de 21 ans, est soupçonné de lui avoir fourni une arme factice qu'il exhibait sur les réseaux sociaux, selon des informations de presse.

"Mon client n'est pas radicalisé et n'épouse aucune thèse jihadiste", a déclaré son avocat Réda Ghilaci, estimant que "l'infraction d'association de malfaiteurs terroriste manque de rigueur juridique". 

Mi-mars, un adolescent de 17 ans, interpellé en Haute-Saône, a été mis en examen et placé en détention provisoire. Il est soupçonné d'avoir projeté une action violente "pendant le ramadan".

Me Ghilaci, qui est aussi son avocat, avait affirmé qu'il voulait "mettre fin à ses jours pour stopper un mal-être profond" et non "commettre une action terroriste".

Le 26 février, un homme algérien - qui présentait un profil "schizophrène", selon le ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau - a lui aussi été mis en examen pour assassinat terroriste et placé en détention provisoire, après avoir tué un passant à Mulhouse (Haut-Rhin) et blessé six autres personnes.

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