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Le confort dans les prisons fait régulièrement polémique, aussi bien en Belgique qu’en France. Si le business de la drogue est une réalité qui rapporte gros à certains détenus, plusieurs administrations alertent actuellement sur la surpopulation carcérale qui amène de nombreux prisonniers à dormir au sol.
Le tribunal administratif d’Orléans a récemment donné raison à un détenu dont la console de jeux vidéo avait été endommagée lors d’un transfert. Le jugement, rendu le 9 septembre, oblige l’État à lui verser 200 euros d’indemnisation, selon France 3.
Les faits remontent au 23 août 2022, quand l’homme a été transféré du centre pénitentiaire de Châteaudun à celui d’Orléans-Saran. À son arrivée, la manette avait disparu et le disque dur de la console était abîmé. Le tribunal a estimé que l’administration pénitentiaire était responsable, même si la somme accordée reste inférieure à ce que le détenu réclamait.
La Direction interrégionale des services pénitentiaires de Dijon (DISP) rappelle que les consoles sont autorisées en prison, mais sous certaines conditions. Elles doivent être achetées « sur les fonds propres du détenu », via un catalogue approuvé par le ministère de l’Intérieur, et ne permettent pas de se connecter à Internet.
L’administration précise aussi que ces loisirs jouent un rôle important : un détenu occupé est souvent « moins violent et pose moins de problèmes ». Comme le rappelle un responsable au média français, « la prison est une privation de liberté, pas de tous les droits ».



















