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Toutes les pistes restent d'actualité dans l'enquête sur la disparition du petit Emile en France: meurtre, homicide involontaire ou même chute accidentelle. On attendait beaucoup des derniers éléments fournis par le procureur de la République d'Aix-en-Provence hier. Quelques avancées ont été pointées.
L’analyse du crâne parle. Il y a quelques morsures d’animaux. Mais, l’enjeu était surtout de savoir si des traumatismes précédant la mort seraient visibles. "Le crâne présente de petites fractures post-mortem. Aucun traumatisme ante-mortem n’a été observé", a précisé le procureur Jean-Luc Blachon. Aucune trace également d’enfouissement des ossements. En revanche, des vêtements étaient positionnés à 150 mètres : "Ont été retrouvés par les enquêteurs, certains vêtements que portait Emile le jour de sa disparition : un t-shirt, ses chaussures et une culotte". Des vêtements éparpillés et aujourd’hui analysés par les enquêteurs.
Le procureur écarte des soupçons qui sont apparus ces derniers jours sur le comportement de la promeneuse qui a retrouvé les ossements: "Elle a saisi le crâne en prenant des précautions pour ne pas le souiller et l’a placé dans un sac en plastique". Des précautions qui ont même permis de ne pas entacher les analyses de ces ossements.
Reste des questions car aucune piste ne se ferme aujourd’hui : "Je sais que ce n’est pas satisfaisant, ce n’est satisfaisant pour personne", conclut le procureur de la République d’Aix-en-Provence. Les fouilles vont donc se poursuivre ce mercredi car il faudra le reste du corps d’Emile pour continuer l’enquête.