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À 82 ans, Marie-José pensait avoir retrouvé l’amour. Veuve depuis trois ans, elle est tombée amoureuse éprise d’un jeune homme rencontré sur Facebook. Mais derrière les messages tendres et les promesses, se cachait un « brouteur ».
Veuve depuis trois ans, Marie-José menait une vie paisible près de Rouen, en Normandie, jusqu’au jour où elle fait la rencontre de « Christ », un homme de 28 ans rencontré sur Facebook. Un coup de foudre virtuel.
Au fil des semaines, cette grand-mère de 82 ans se laisse séduire. « Un jour, je suis venu lui rendre visite et elle a passé tout son temps sur la tablette », raconte son fils unique, Xavier. « Elle n’avait parlé de cette relation à personne. Mais elle a fini par me présenter ce fameux Christ. J’ai directement senti le brouteur. »
Ma mère n’assistera pas au mariage de sa petite-fille qu’elle aimait tant
Trois mois plus tard, Marie-José s’envole pour Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour rejoindre son prétendu amoureux. Là-bas, elle ne lui ouvre pas seulement son cœur, mais aussi ses comptes bancaires. « Ses comptes à la banque ont été allégés de 100.000 euros, et maintenant, Christ s’attaque aux assurances vie… La maison de ma mère est également à l’abandon », alerte Xavier, désempaée.
Le choc n’est pas seulement financier. C’est toute une famille qui se retrouve brisée. « Ma mère n’assistera pas au mariage de sa petite-fille qu’elle aimait tant. On est dévastés… Elle a renié tout le monde, elle nous a même reproché d’avoir voulu l’enfermer… Les méchants, c’est nous, ses proches », se désole-t-il.
Deux plaintes déposées
Face à cette situation, Xavier a décidé de déposer plainte. Deux enquêtes ont été ouvertes : l’une pour disparition inquiétante, l’autre pour escroquerie. « Des tentatives vaines », soupire-t-il. Il envisage désormais de se rendre sur place : « Je suis à deux doigts de prendre un billet d’avion », confie-t-il. Le challenge sera ensuite pour lui retrouver sa mère dans une ville qu’il ne connaît pas.
Mais avant de s’embarquer dans une aventure délicate, Xavier alerte. « En définitive, ce qu’il faut retenir, c’est que cela n’arrive pas qu’aux autres. »



















