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Alors que Donald Trump affirme qu’une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky pourrait se tenir dans les deux semaines, la Russie n’a toujours rien confirmé. L’incertitude demeure sur le format, le lieu et même la faisabilité de ce sommet.
Des obstacles sur le format des négociations
L’un des principaux points de blocage concerne le cadre de la discussion. Faut-il envisager une rencontre en tête-à-tête entre les présidents russe et ukrainien ? Une médiation à trois avec Donald Trump ? Ou encore une formule élargie à quatre avec les Européens ?
Ces derniers refusent d’être mis à l’écart, estimant que la sécurité du continent dépend aussi des garanties données à l’Ukraine.
Le casse-tête du lieu
Autre difficulté : le lieu de la rencontre. Genève a été évoquée, mais la Suisse a récemment adopté des sanctions contre Moscou, ce qui inquiète Vladimir Poutine malgré les assurances d’immunité. Budapest figure aussi parmi les options, sans confirmation pour l’instant.
Le Kremlin a proposé Moscou, mais cette option est jugée inacceptable par Volodymyr Zelensky, qui refuse de « négocier chez l’ennemi ».
La stratégie russe : gagner du temps
Derrière ces blocages, Moscou semble jouer la montre. La Russie négocie le lieu avant même de négocier les cadres d’un hypothétique accord de paix. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, alterne habilement pression et ouverture.
Une situation favorable au Kremlin
Pour l’heure, Vladimir Poutine ne subit aucune pression directe. Aucune sanction n’a été décidée par Donald Trump, et les troupes russes poursuivent leurs avancées en Ukraine. Parallèlement, le président russe entretient une économie de guerre, consolidant son pouvoir à l’intérieur du pays. Une situation qui l’incite à ne pas précipiter une rencontre : « Pourquoi se presser ? », semble être aujourd’hui la ligne du Kremlin.


















