Absent lors du tremblement de terre, Mohammed VI, Roi du Maroc, vient de rentrer : "Il souffrirait d'une sarcoïdose"

Mohammed VI, le Roi du Maroc, a attendu de longues heures avant de réagir sur le séisme. Une inaction qui a entraîné de nombreuses discussions.

Ce matin, le palais publiait des photos de réunion de travail avec le Roi et le prince héritier. Soit, plus de deux jours après le tremblement de terre qui a touché le pays. Cela pose alors la question de savoir pourquoi le Roi a attendu aussi longtemps avant de se manifester.

Selon Thomas De Bergeyck, l'explication est simple : le Roi n'était tout bonnement pas au pays.

Depuis le 1er septembre, Mohammed VI séjournait en France pour suivre des examens médicaux. "Le souverain souffrirait d'une sarcoïdose" a-t-il expliqué sur le plateau. "Il s'agit d'une maladie où les cellules s'amassent près d'organes importants, tel que le poumon ou le cœur." Le palais n'a quant à lui jamais confirmé cette information.

Une fois de retour au pays, il a ensuite dû réaliser la photo symbolique où il est accompagné du prince héritier. Symbolique, puisqu'elle "démontre que, si le Roi était amené à retourner en France, le prince héritier pourrait poursuivre à sa place". 

Une autre question s'est posée également, celle de savoir si le Roi pouvait se rendre sur le terrain. Lors des inondations de 2021, le Roi Philippe avait enfilé des bottes pour rejoindre les sinistrés. Thomas De Bergeyck explique que le Roi marocain pourrait effectivement aller sur le terrain, surtout après son absence au début du drame.

Les Marocains ont pourtant l'habitude d'avoir un Roi "absent". Qualifié de "Roi fantôme" par Thomas De Bergeyck, il développe que le souverain est présent "à la Fête du Trône, donne quelques discours par an", mais là s'arrête sa présence.

La plupart du temps, Mohammed VI est donc en France, "où il aime vivre depuis longtemps" : un château dans l'Oise, un hôtel particulier à Paris, l'homme s'est construit une vie dans ce pays.

Au Maroc, le Roi est extrêmement respecté par ses sujets. Considéré comme sacré par son peuple, "peu de voix pourraient s'élever contre lui".