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Après Los Angeles et Washington, bientôt Chicago. « Nous allons intervenir » dans cette ville, a affirmé le président américain Donald Trump mardi, sans préciser quand il comptait y déployer des forces de l’ordre fédérales, comme c’est le cas depuis mi-août dans la capitale américaine.
« Trou à rats », « CAPITALE MONDIALE DU MEURTRE », « ville la plus dangereuse au monde, de loin » : Donald Trump rivalise de qualificatifs pour décrire ce qu’est, à ses yeux, la mégapole du nord des États-Unis, et y justifier l’envoi prochain de militaires réservistes de la Garde nationale.
Quand ? Ça reste un point d’interrogation.
« Chicago ne veut pas de troupes dans ses rues », lui a répondu peu après le gouverneur démocrate de l’Illinois JB Pritzker, en se disant « prêt à combattre en justice » tout déploiement militaire et en appelant ses habitants à faire entendre leurs voix pacifiquement.
« Nous ne voulons pas, ni n’avons besoin d’occupation militaire », a repris à l’unisson le maire de la ville, Brandon Johnson.
« Rien de tout ça n’a pour objectif de lutter contre la criminalité ou de rendre Chicago plus sûre. Rien. Pour Trump, il s’agit de tester son pouvoir et de créer du spectacle politique pour dissimuler sa corruption », a attaqué M. Pritzker au cours d’une conférence de presse réunissant les principaux responsables politiques locaux.
« Il n’y a aucune urgence qui justifie le déploiement de militaires », a insisté le gouverneur démocrate, en soulignant que les meurtres ont plongé de près de 50 % au cours des quatre dernières années.
En début de journée, sur sa plateforme Truth Social, Donald Trump avait pris l’engagement de « régler le problème de la criminalité en vitesse » à Chicago, « comme je l’ai fait à Washington ».



















