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Un premier examen du drame survenu le 29 février à Gaza où 115 personnes, selon les autorités du Hamas, ont été tuées autour d'un convoi d'aide humanitaire pris d'assaut par une foule affamée, montre que des soldats israéliens ont "tiré précisément sur plusieurs suspects", a indiqué vendredi l'armée israélienne.
"L'examen mené par le commandement a révélé que les troupes [israéliennes] n'ont pas tiré sur le convoi humanitaire, mais qu'elles ont tiré sur un certain nombre de suspects qui s'approchaient [de soldats israéliens] et présentaient une menace", écrit l'armée dans un communiqué, sans préciser le nombre éventuel de morts causés par ces tirs, ou dans la bousculade ou écrasés par des camions.
Le soir du drame, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l'armée israélienne avait insisté sur le fait que l'armée israélienne protégeait ce convoi, affrété selon lui par l'Egypte, pour lui permettre d'arriver à bon port, dans le nord de la bande de Gaza, où l'ONU redoute une famine imminente après cinq mois de guerre entre Israël et le Hamas.
Selon le ministère de la Santé du Hamas, 115 personnes ont été tuées, toutes par des tirs israéliens, dans le drame du 29 février, dont les circonstances restent encore loin d'être claires.
Mais selon l'armée israélienne le convoi, attaqué vers 04h30 (03h30 HB) sur la route côtière dans l'ouest de la ville de Gaza, a été "pillé" par "une foule d'environs 12.000 Gazaouis".
"Pendant que se déroulait le pillage, des incidents ayant porté grand tort aux civils ont été provoqués par [une] bousculade et le fait que des gens ont été renversés par des camions", écrit l'armée.


















