Accueil Actu Monde International

« Dernière chance avant l’enfer » : Donald Trump donne au Hamas jusqu’à dimanche pour accepter l’accord sur Gaza

Par RTL info avec AFP
Donald Trump a fixé un ultimatum au Hamas : le président américain a donné jusqu’à dimanche 18h, heure de Washington, pour accepter son plan de paix pour Gaza. Faute d’accord, il menace de déclencher une riposte « comme jamais » contre le mouvement islamiste.

Donald Trump a donné vendredi au Hamas jusqu’à dimanche 18h00 heure de Washington (minuit en Belgique) pour accepter son plan de paix pour Gaza, dans un message sur son réseau Truth Social.

« Si cet accord de la dernière chance n’est pas trouvé, l’enfer se déchaînera comme jamais contre le Hamas » a écrit le président américain, peu après que le mouvement islamiste palestinien eut indiqué avoir besoin de plus de temps pour étudier la proposition américaine.

« La plupart (des combattants du Hamas) qui restent sont cernés et piégés militairement, et ils n’attendent que mon signal, » GO «, pour être rapidement exterminés », a aussi déclaré Donald Trump.

Il « demande à tous les Palestiniens innocents de quitter immédiatement cette zone potentiellement très meurtrière pour d’autres parties plus sûres de Gaza », sans préciser de quelle « zone » exactement il s’agit.

L’armée israélienne a lancé le 16 septembre une offensive sur Gaza-ville, qu’elle présente comme le dernier bastion du Hamas, dont les habitants ont été contraints de fuir vers le sud.

Elle avait notamment exhorté les Palestiniens à s’installer dans une « zone humanitaire » à Al-Mawasi, sur la côte, où, selon elle, une aide, des soins médicaux et des infrastructures humanitaires leur seraient fournis.

Le plan de Donald Trump prévoit notamment un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages détenus à Gaza et le désarmement du mouvement palestinien, dont l’attaque du 7 octobre 2023 en Israël a déclenché la guerre.

En riposte, Israël a lancé une offensive dévastatrice dans le petit territoire, qui a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué un désastre humanitaire. Depuis, les quelque deux millions d’habitants assiégés y ont été maintes fois déplacés.

Contenus sponsorisés

À la une

Les plus lus