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Un accord conclu par une poignée de main. Et comme toujours, Donald Trump fait du Donald Trump dans son discours : « Un grand jour, un jour magnifique. Peut-être l’un des plus beaux jours de la civilisation. »
Juste avant, les deux hommes se sont mis d’accord dans le bureau Ovale pour clarifier le plan américain et préparer leurs interventions. Benyamin Netanyahou est d’accord mais lance déjà un ultimatum. « Si le Hamas rejette votre plan, monsieur le président, ou s’ils disent l’accepter mais font ensuite tout pour le bloquer, l’État d’Israël va finir le travail lui-même », a déclaré le Premier ministre israélien.

Donald Trump savoure ce moment sans relever la menace et précise déjà son rôle. Il présidera un nouvel organisme de surveillance international, le Conseil de la Paix. « Les dirigeants du monde arabe et d’Israël et tous les acteurs impliqués m’ont demandé de le faire », dit-il. « Donc il sera dirigé par un gentleman, connu sous le nom de Président Donald Trump des États-Unis. »
Voici les principaux éléments du plan en 20 points. Il s’appuie sur une carte «étudiée attentivement» par Netanyahou et Trump. Celle-ci montre la bande de Gaza et la zone contrôlée actuellement par l’armée israélienne. Elle indique un retrait par étapes.
- Le premier se fera dès le cessez-le-feu et la libération des otages.
- Le second est lié à l’installation d’une force internationale de stabilisation et un désarmement complet.
- Le troisième instaure une zone tampon de sécurité aux limites du territoire palestinien.

Dans les camps de réfugiés de Gaza, ce plan n’est pas perçu comme un espoir de paix mais une annexion. « Cela revient à déléguer à d’autres tous les droits du peuple palestinien, à mettre fin à la cause palestinienne », soupire un réfugié.
Huit pays arabes dont l’Égypte, le Qatar et l’Arabie saoudite saluent les efforts de Donald Trump. La réponse du Hamas se fait attendre alors que Netanyahou prévient-il nie avoir accepté le principe d’un État palestinien.


















