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Des Belges dans les rangs des rebelles islamistes syriens: que sait-on sur leur profil?

La fin d'année s'annonce mouvementée pour la Syrie. Suite à la chute du régime de Bachar Al Assad, renversé par des forces rebelles armées, une question se pose : que sait-on du profil des Belges enrôlés dans le groupe islamiste au pouvoir?  

Cette année aura été historique pour la Syrie, avec la chute du régime de Bachar Al Assad, renversé par des forces rebelles emmenées par le groupe islamiste Hayat Tahrir Al Sham.

Si un gouvernement de transition est en place jusqu’au 1er mars, avec à sa tête Mohamed Al-Bachir, les inquiétudes restent grandissantes, notamment en ce qui concerne le chef du groupe islamiste HTS (Hayat Tahrir Al Sham), Ahmed Al-Chaara, mieux connu sous le nom de guerre d’Abou Mohammed Al-Joulani.

Si la Syrie est surveillée par les Européens, c’est parce que ce pays pose des questions d'ordre sécuritaire : la menace islamiste a-t-elle disparu ? Comment a-t-elle évolué ces dernières années ? 

Des Belges au sein des rebelles islamistes: que sait-on sur leurs profils ? 

Ils sont une dizaine, peut-être plus : des hommes et des femmes. Ces derniers ne sont pas forcément Belges, mais ils sont partis de Belgique dans les années 2014-2015 rejoindre ce qui était à l'époque la branche syrienne d'Al-Qaïda. Depuis, le groupe islamiste Hayat Tahrir Al Sham affirme avoir rompu avec le djihadisme.

Ces hommes et ces femmes ont aujourd'hui entre 30 et 40 ans. Ce qu'ils font au sein de ce groupe aujourd'hui, on ne le sait pas exactement. Présentent-ils une menace ? À cette question, l'Ocam (l'Organe de coordination pour l'analyse de la menace, ndlr) répond qu'ils ne manifestent pas de volonté de retour immédiat en Belgique et qu'ils ne présentent pas, à l'heure actuelle, de menace immédiate.

On évalue à 196 le nombre de Belges qui se sont retrouvés ou se trouvent encore dans la zone irako-syrienne. Outre ceux présents dans les rangs du groupe Hayat Tahrir Al Sham, 107 sont morts. Il en reste 89 potentiellement en vie. Parmi eux, 3 hommes sont détenus dans une prison en Irak, 13 hommes sont en prison en Syrie et 8 femmes avec 9 enfants sont dans des camps en Syrie, sous contrôle kurde. Nous n'avons pas d'informations sur les autres. 

Il est probable qu'un petit nombre de combattants terroristes étrangers belges se trouvent encore dans la province d'Idlib, dans l'ouest de la Syrie.

Retrouvez "Vous êtes dans le journal", du lundi au vendredi de 18h à 19h sur bel RTL avec Peggy Simono et Thibaut Roland. 

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