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« The Peace President », le « Président de la Paix », presque un slogan politique. La photo publiée par la Maison Blanche illustre l’obsession de Donald Trump, le Prix Nobel de la Paix. « J’ai empêché des guerres d’éclater. Si cela avait été quelqu’un d’autre, il aurait reçu cinq Prix Nobel », lançait-il à un meeting. « Je pense que je vais recevoir le Prix Nobel pour beaucoup de choses s’ils le desservaient de manière équitable, ce qui n’est pas le cas », arguait-il à un autre rassemblement.
Dans les rues d’Oslo, non loin de l’Institut Nobel, le nom de Trump est sur toutes les lèvres. « Je ne pense pas que Donald Trump mérite ce prix sur la base juste de cet accord », estime une femme, tandis qu’un homme, lui est plus optimiste : « Je pense que, objectivement, oui, il peut l’avoir, car il a contribué à la paix ».
Alfred Nobel a formulé très clairement ce qu’il souhaitait
Comme toujours, la sélection du Comité Nobel est rigoureuse. 338 candidats proposés et, au fil des réunions des cinq membres, une liste finale avec quelques noms. Pour Kristian Berg Harpviken, directeur du comité Nobel, il faut garder en tête le souhait du créateur du prix : « Alfred Nobel a formulé très clairement ce qu’il souhaitait que soit le Prix Nobel de la Paix. Il est destiné à ceux qui ont le plus œuvré pour la fraternité entre les nations, le désarmement ou l’abolition des armées permanentes ».
Tout peut encore arriver
La dernière réunion du Comité a eu lieu lundi, avant l’accord entre Israël et le Hamas. A priori, le lauréat n’est donc pas Donald Trump, mais tout peut changer, jusqu’à la dernière minute. « Décerner le Prix Nobel de la Paix à Trump attirerait beaucoup d’attention sur le prix, mais je pense qu’à long terme, cela risquerait vraiment de nuire à la réputation du Prix Nobel », estime Nina Graeger, directrice du Centre de Recherche pour la Paix d’Oslo.
L’annonce finale est prévue demain à 11h.


















