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En plein discours durant une Assemblée générale au siège de l’ONU, le président américain Donald Trump n’a pas mâché ses mots : immigration, réchauffement climatique, Chine, Inde, Europe et même l’ONU elle-même : chacun en a pris pour son grade lors d’un discours de plus d’une heure.
Seulement, toutes ces déclarations n’ont évidemment pas plu à tout le monde. Sur place, notre envoyé spécial a fait le point sur ce discours très « trumpesque ». « C’est l’une des armes préférées de Donald Trump : le discours de destruction massive. Il n’y a pas eu d’annonce d’action effective, pas d’argent en moins par exemple pour l’ONU, pas de retrait d’un traité international, mais pour autant, le président des États-Unis a tout de même stupéfait la salle à plusieurs reprises », précise notre journaliste Mathieu Col.
L’ONU ne sert à rien, le changement climatique, la reconnaissance de la Palestine considérée comme un cadeau pour le Hamas : Trump a agité à nouveau le chiffon rouge, celui de la peur de l’autre, de l’étranger considéré comme un ennemi.
Comment la Belgique se positionne à l’issue de ce discours de Donald Trump ? « Il y a quelques éléments qui étaient particulièrement interpellants, si pas affligeants, notamment tout le déni sur la question climatique, le fait de considérer finalement que les Nations Unies sont inutiles, si pas la source de problèmes. Je pense que ce sont effectivement des approches qui sont outrancières. Pour le reste, s’il faut épingler quelques messages auxquels on peut souscrire, c’est certainement la nécessité d’éviter que l’Iran dispose de l’arme nucléaire et la lutte à devoir mener contre les trafics de drogue », a noté Maxime Prévot, notre ministre des Affaires Étrangères.
