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L’ancienne vice-présidente des États-Unis a déclaré qu’elle « n’avait pas encore terminé » et qu’elle restait attachée à la vie publique. Interrogée sur la possibilité de briguer la présidence en 2028, Kamala Harris a répondu : « C’est possible. » Elle ajoute : « J’ai passé toute ma carrière au service des autres, et c’est dans mon sang. »
Elle a également affirmé que ses jeunes proches « connaîtraient certainement une femme présidente au cours de leur vie. » Une manière de rappeler qu’elle se sent encore investie dans le combat politique, malgré son retrait de la scène depuis près d’un an.
Même si Kamala Harris n’est pas en tête des intentions de vote au sein du Parti démocrate, elle ne se laisse pas décourager. « Si j’avais écouté les sondages, je ne me serais pas présentée à mon premier ou deuxième mandat, et je ne serais certainement pas ici, » a-t-elle déclaré.
Cet été, Kamala Harris a écarté l’idée de se présenter au poste de gouverneure de Californie en 2026, son État natal. Et deux mois plus tôt, elle indiquait qu’elle ne comptait pas rester dans un rôle politique actif à court terme, pointant un système « qui ne fonctionne pas comme il le devrait. » Ces décisions semblent toutefois stratégiques, laissant la porte ouverte à une relance en 2028.
En 2024, Kamala Harris n’est devenue candidate démocrate qu’en juillet, après le retrait de Joe Biden, alors âgé de 81 ans, fragilisé par une mauvaise prestation lors d’un débat télévisé. Sa campagne n’a duré que 107 jours, une course contre la montre qui n’a pas suffi à convaincre les électeurs : Donald Trump l’a emporté.
