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Les étudiants qui campent depuis vendredi dans les couloirs de l'Université de Liège pour réclamer un boycott académique des universités israéliennes vont poursuivre le mouvement, a indiqué lundi en début de soirée à l'agence Belga l'un des organisateurs. Le mouvement estime que la position de l'Université quant à ses revendications reste flou et attend des clarifications.
Ce lundi, environ 150 personnes ont investi le hall d'entrée de l'ULiège, avant la rencontre qui était prévue début d'après-midi avec le rectorat. Les manifestants ont scandé des slogans tels que "Une seule solution, arrêtez l'occupation", "Free Palestine", ou encore "ULiège, complice" alors que la rectrice, Anne-Sophie Nyssen, se dressait face à eux.
Cette dernière a rappelé que l'ULiège avait été une des premières universités francophones à s'engager en novembre 2023 en "condamnant toute forme de terrorisme et en appelant à l'arrêt de la violence contre les civils, ainsi qu'à l'accès de ceux-ci aux ressources vitales, aux soins et à l'aide humanitaire".
En décembre 2023, l'établissement avait renforcé son engagement à travers deux motions. Un screening de ses collaborations avait ainsi été mis en place dans la foulée. Enfin, le 12 mars 2024, la rectrice avait condamné "la destruction délibérée par Israël des établissements d'enseignement et la discrimination permanente à l'encontre des étudiants et des collègues".
Concernant le boycott académique réclamé par les manifestants, ces derniers estiment être dans le flou quant au degré d'engagement des promesses des membres du rectorat, avec lesquels une rencontre a eu lieu.
Les étudiants demandent aussi à ce qu'un recensement, avec transparence totale, de toutes les coopérations passées ou présentes avec les universités et entreprises israéliennes soit réalisé mais a essuyé un refus sur ce point "pour des raisons que l'on ne comprend pas toujours", a regretté l'un des représentants.
