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La branche armée du Hamas a diffusé vendredi une vidéo de deux otages israéliens, enlevés lors de l’attaque sanglante menée par le mouvement islamiste palestinien le 7 octobre 2023 en Israël qui a déclenché la guerre à Gaza.
La vidéo, de plus de trois minutes et demie, montre l’otage Guy Gilboa-Dalal dans une voiture se déplaçant au milieu d’immeubles détruits. Il demande en hébreu au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de ne pas mener l’offensive militaire israélienne prévue contre la ville de Gaza. À la fin de la séquence, le jeune homme, âgé de 22 ans au moment de son enlèvement, rencontre un autre otage. Il dit alors se trouver dans la ville de Gaza et que la vidéo a été tournée le 28 août 2025.
L’AFP n’a pas pu vérifier l’authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement.
Le second otage apparaissant à la fin de la vidéo est Alon Ohel, dont aucune image filmée n’avait jusque-là été diffusée depuis son enlèvement.
Guy Gilboa-Dalal était, lui, déjà apparu dans une vidéo publiée par le Hamas le 23 février, assistant à la libération d’autres otages pendant la trêve alors en vigueur. Il a été enlevé le 7 octobre 2023 au festival de musique Nova, dans le sud d’Israël, à la lisière de la bande de Gaza.
Sur les 251 personnes enlevées le 7 octobre, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 sont décédées selon l’armée israélienne. Depuis le 7 octobre, plusieurs vidéos d’otages ont été diffusées par le Hamas et le Djihad islamique.
Une trêve du 19 janvier au 17 mars a permis le retour en Israël de 33 otages, incluant huit morts, en échange de la sortie d’environ 1.800 Palestiniens des prisons israéliennes, après un premier bref cessez-le-feu en novembre 2023 ayant permis la libération de nombreux otages.
L’attaque du 7 octobre a entraîné la mort de 1.219 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles. Les représailles israéliennes ont fait au moins 64.300 morts à Gaza, en majorité des civils, selon le ministère de la Santé du Hamas, dont les chiffres sont jugés fiables par l’Onu.



















