Partager:
Après les élections qui se sont déroulées en Turquie dimanche, les observateurs ont signalé des lacunes dans le déroulé des évènements. "La Turquie n'a pas respecté les principes d'élections démocratiques", explique Frank Schwabe, responsable de la mission d'observation du Conseil de l'Europe, lundi à Ankara.
"Il y avait un manque de transparence dans le comptage des voix", ajoute la délégation. Le Conseil Électoral Suprême (CES) est également accusé d'être sous l'influence du gouvernement.
Il n'avait jamais été question de traitement équitable avant les élections non plus. L'AKP, le parti au pouvoir de Recep Tayyip Erdogan avait des "avantages inéquitables", par exemple en termes de couverture dans les médias, étant donné que le gouvernement turc contrôle une grosse partie du paysage médiatique. Dans certains cas, l'opposition a été soumise à d'importantes pressions.
La faible participation dans les régions touchées par le tremblement de terre de février était également une source d'inquiétude. "Il n'y avait pas d'obstacle juridique, mais la pression émotionnelle était forte." Les données officielles sur la participation dans les régions en question n'est toutefois pas encore disponible.