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L’ouragan Erin a perdu en puissance mais continue de menacer la côte est américaine

Par RTL info avec AFP
Rétrogradé en catégorie 2 mais élargi, l’ouragan Erin longe mardi les Bahamas et menace la côte est des États-Unis. S’il ne devrait pas toucher terre, il pourrait provoquer inondations, vagues destructrices et courants mortels, ont averti les autorités américaines.

L’ouragan Erin, qui a perdu en puissance mais s’est élargi, continue mardi de longer les Bahamas, se rapprochant de la côte est américaine où il pourrait provoquer de dangereuses inondations, selon le Centre américain des ouragans (NHC).

Désormais rétrogradé en catégorie 2 sur l’échelle de Saffir-Simpson qui en compte cinq, Erin évolue depuis plusieurs jours dans la région des Caraïbes, où il a provoqué des dégâts matériels, notamment à Porto Rico.

Premier ouragan de la saison en Atlantique nord, Erin s’était très rapidement renforcé dans le week-end, atteignant en un peu plus de 24 heures le niveau maximal d’intensité. Il a depuis perdu en puissance mais s’est étendu et pourrait encore se renforcer dans les jours qui viennent, a averti le NHC.

Erin doit passer mardi à l’est des Bahamas puis remonter dans l’Atlantique pour passer entre la côte est des États-Unis et les Bermudes en milieu de semaine.

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via REUTERS

S’il n’est pas prévu qu’il touche terre, son passage pourrait entraîner des courants mortels ainsi que des vagues et inondations destructrices sur les côtes américaines, notamment sur un chapelet d’îles bordant la Caroline du Nord, avertissent les autorités, qui appellent la population à ne pas le prendre à la légère.

Face à ces risques, certaines zones sont soumises à des ordres d’évacuation.

Malgré des débuts calmes, la saison des ouragans, qui s’étire de début juin à fin novembre, devrait cette année être plus intense que la normale, selon les prévisions des autorités météorologiques américaines.

En réchauffant les mers, le dérèglement climatique rend plus probable l’intensification rapide de telles tempêtes et augmente le risque de phénomènes plus puissants, selon les scientifiques.

En 2024, la région avait été marquée par plusieurs tempêtes meurtrières, parmi lesquelles l’ouragan Hélène qui a fait plus de 200 morts dans le sud-est des États-Unis.

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