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Le Conseil (États membres de l'UE) a adopté lundi des sanctions à l'encontre de six entités qui soutiennent des activités portant atteinte à la stabilité et à la transition politique au Soudan, d'après un communiqué. Il s'agit de sociétés des deux camps de ce conflit qui a fait au moins 13.000 morts et sept millions de déplacés en neuf mois.
Déclenchée le 15 avril 2023, la guerre oppose l'armée dirigée par le général Abdel Fattah Al-Burhane et les redoutés paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo.
Les sanctions adoptées lundi visent trois sociétés liées au général Al-Burhane, notamment actives dans la production d'armes et de véhicules; ainsi que trois sociétés du camp opposé impliquées dans l'achat d'équipements militaires pour les FSR.
Les avoirs de ces entités s'en trouvent gelés dans l'UE, et leur fournir des fonds ou des ressources est désormais interdit.
Cela fait plusieurs mois que l'Union européenne condamne les combats continus. Le 27 novembre, le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avait dénoncé l'escalade dramatique de la violence au Soudan, le coût humain "irréparable" au Darfour et ailleurs dans le pays, ainsi que les violations des droits humains et du droit international humanitaire.
Depuis le 15 avril 2023, la guerre entre l'armée et les FSR a fait plus de 13.000 morts, selon un bilan sans doute très sous-estimé de l'ONG Armed Conflict Location & Event Data Project (Acled). En outre, plus de sept millions de personnes ont été déplacées, d'après l'ONU.


















